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Critique de micetmac
ERASED est unmanga, haletant, déroutant et attachant.
C'est peu dire que ERASED est un tourne pages de première bourre, on dévore littéralement les 8 tomes pour en connaître le final. En outre, même si je me méfie de ces raccourcis essentialistes, je constate une constante dans les quelques mangas (et romans) que j'ai lus : le cynisme n'est pas une variable très présente dans l'imaginaire japonais. Il n'y pas une once de ce ricanement distancié par rapport à l'émotion dans ERASED, il faut en accepter le principe. Alors oui, on frôle parfois la mièvrerie mais on n'y sombre jamais. Car ERASED est avant tout une enquête, une traque. Si l'on découvre finalement relativement tôt (on peut même le supputer encore plus avant) l'identité du coupable, les allers retours temporels de Satoru, les rebondissements savamment dosés, nous harponnent durablement.
ERASED est aussi un éveil, la métamorphose d'un héros malheureux comme les pierres, qui reprend goût à la vie.
Toujours et encore fondée sur une esthétique manga intemporelle (pour le coup) : Les grands yeux, les gouttes de sueurs qui te font sembler à un batracien oublié au soleil...
Mais si l'on en accepte les prémisses, ERASED, 8 tomes pour une série complète (le neuvième, sorte d'épilogue post-dénouement est plus dispensable), est un plaisir de lecture firmamental ; l'un des meilleurs mangas que j'ai lu.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
C'est peu dire que ERASED est un tourne pages de première bourre, on dévore littéralement les 8 tomes pour en connaître le final. En outre, même si je me méfie de ces raccourcis essentialistes, je constate une constante dans les quelques mangas (et romans) que j'ai lus : le cynisme n'est pas une variable très présente dans l'imaginaire japonais. Il n'y pas une once de ce ricanement distancié par rapport à l'émotion dans ERASED, il faut en accepter le principe. Alors oui, on frôle parfois la mièvrerie mais on n'y sombre jamais. Car ERASED est avant tout une enquête, une traque. Si l'on découvre finalement relativement tôt (on peut même le supputer encore plus avant) l'identité du coupable, les allers retours temporels de Satoru, les rebondissements savamment dosés, nous harponnent durablement.
ERASED est aussi un éveil, la métamorphose d'un héros malheureux comme les pierres, qui reprend goût à la vie.
Toujours et encore fondée sur une esthétique manga intemporelle (pour le coup) : Les grands yeux, les gouttes de sueurs qui te font sembler à un batracien oublié au soleil...
Mais si l'on en accepte les prémisses, ERASED, 8 tomes pour une série complète (le neuvième, sorte d'épilogue post-dénouement est plus dispensable), est un plaisir de lecture firmamental ; l'un des meilleurs mangas que j'ai lu.
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