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Critique de ClemenceLebovic


Depuis la première fois que j'ai vue une photo de Paris la nuit par Brassaï je le considère comme le maître du genre. Même mon photographe préféré, Willy Ronis, n'a pas fait mieux que ces noirs et blancs léchés. Les pavés luisants de pluie, les enseignes lumineuses et insolites avaient leurs meilleur ambassadeur avec Brassaï. Et malgré cette admiration j'ignorais quasiment tout de lui. Je le savais Hongrois, je le découvre plus précisement Transylvanien, tirant son nom d'artiste de sa ville d'origine (Brassaï = de Brasov). Et Français sur le tard. Je le savais ami de la fine fleur des artistes parisiens de son temps. Je le découvre intime de Picasso et Henry Miller. Je ne savais pas qu'elle avait été son attitude sous l'occupation même si je le pensais au dessus de tout soupçon. Il l'a été, refusant de travailler pour l'occupant et se trouvant sans travail par la force des choses. Quelques amis, dont l'exemplaire (le terme le plus juste !) Picasso lui fournissait du travail. Ou l'obligeait à exposer et vendre ses dessins. Car plus que photographe il était un artiste quasi complet. Dessinateur, peintre, écrivain. Proche du milieu surréaliste il a touché à tout. Cette bio par Serge Sanchez m'a fait découvrir un homme au delà de ses photos adorées. C'est peut être ce que je préfère dans l'art. L'artiste derrière et même en symbiose avec son travail.
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