Au dire de la quatrième de couverture, l'auteur parle de ce roman comme étant un "western hivernal du XIXe siècle dans les Pyrénées".
Une description épique à laquelle j'ajouterai l'adjectif "fantastique" et préciserai que nous sommes en présence de belligérants répugnants.
Cela dit, je crois que ces précisions peuvent être devinées en regardant simplement la très réussie couverture de ce roman.
Ce qui est moins visible, c'est à quel point le côté ridicule des choses contées ici met en exergue l'extravagance de cette fable qui joue avec la politique et la nature, sans qu'elle apparaisse pour autant comme un simple délire.
Albert Sánchez Piñol semble user judicieusement de sa formation en anthropologie pour exposer au fil de l'histoire les traits caractéristiques des deux espèces en présence desquelles nous sommes.
Et si l'une des deux est incapable de jouir de l'irréel, de l'imaginaire et de la projection, le lecteur, lui, en jouira constamment à la lecture de ce roman singulier.
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