AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Gilliatt


Ce conte de George Sand, à destination de sa petite-fille Aurore, n'est pas qu'un simple contre édulcoré de merveilleux, c'est aussi un traité sur l'éducation, dans la continuité de L'Emile de Rousseau.

Une des questions fondamentales qui traversent ce récit est : “qu'est ce qui caractérise l'enfance ?”

Sand propose alors deux figures de l'enfance qui s'opposent : Diane et Blanche.
La première apparaît comme une enfant douce, curieuse qui a le goût pour le merveilleux et la nature, tandis que la seconde a été bercée par ses problèmes familiaux, ce qui lui donne un caractère orgueilleux et envieux. Ainsi, l'une est écartée le plus possible des problèmes de la société, ce qui permet de préserver sa gaieté naturelle, tandis que l'autre est corrompue dès le plus jeune âge.

Le conte est donc un moyen pour l'autrice de présenter son point de vue sur l'enfance. L'enfant est un être au naturel rêveur et curieux. Il faut donc le laisser assouvir sa curiosité et sa créativité sans le contrarier par des commodités superficielles. Il a également un goût prononcé pour le merveilleux, que l'on perd en devenant adulte, à cause de la société.



C'est donc un court récit, qui nous apporte une vision tendre de l'enfance. Sand invite à laisser une certaine liberté aux enfants, afin qu'ils gardent leur sensibilité et leur bienveillance naturelle, même en devenant adultes.
J'invite donc tout le monde à le lire, autant pour l'histoire plaisante et profonde, que pour retrouver, en tant qu'adulte, la vision merveilleuse de l'enfance.
Commenter  J’apprécie          51



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}