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Critique de Taraxacum


Ce roman d'amour et de lutte commence par un mort! Original, mais logique, car le mort est celui du mari de la belle Marcelle, tué en duel pour une de ses maîtresses après avoir fait un monceau de dettes et hypothéqué et ses biens et ceux de sa femme sans jamais se poser la question de ce qu'il adviendra de son épouse et de leur enfant, le frêle Edouard.
Qu'à cela ne tienne: Marcelle n'a pas l'intention de se laisser abattre, d'autant plus qu'elle aime, un jeune homme pauvre, vu qu'il a distribué tout l'argent de son père aux ouvriers que celui-ci avait exploité, et qu'elle a l'intention de vendre les débris du domaine pour éponger les dettes de son époux, et d'élever son fils en homme certes pauvre mais juste.
Evidemment, le parcours sera compliqué. Il y a l'orgueil de l'homme qu'elle aime, Henri, qui semble incapable de la rejoindre à mi-parcours, il y a ce fermier enrichi qui lui achèterait bien le domaine mais très en dessous de son prix, il y a l'aide qu'elle veut apporter à la jeune Rose quitte à y perdre des plumes elle-même...
Heureusement, le destin offre à Marcelle un ami surprenant pour une baronne, le meunier d'Angibault, le grand Louis, et peut-être qu'à eux deux, s'offrant l'aide dont chacun à besoin, ils arriveront à leurs fins!
Roman du Berry, roman de l'amour contre l'argent, de la bonté contre l'avarice, roman social et naturel, le meunier d'Angibault est trop complet et délicieux pour être réduit à une étiquette. La plume de George Sand est toujours aussi charmante, et ce roman lui donne l'occasion de déployer toute sa palette.
Vraiment excellent.
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