AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Meygisan


Je retrouve avec plaisir le personnage de Stephen Leeds, aux prises avec une nouvelle mission.Cette fois ci Brandon Sanderson nous propose plus de 200 pages pour construire un récit basé sur le stockage de données, stockage qui pourrait se faire sur les corps humains... Idée alléchante, technologiquement novatrice et potentiellement révolutionnaire... ou pas!!
La question est soulevée même sans avoir lu le roman dans son intgralité.
Le roman, justement, est construit comme une enquête policière somme toute banale, le héros Stephen Leeds, cherchant et découvrant les indices qui le mèneront à la résolution du mystère. Mais là n'est pas la question car même s'il ne s'agit de son genre habituel, plus connu pour exceller dans la fantasy, Brandon Sanderson nous emmène, quoi qu'on en dise, sur le chemin de la réflexion avec cette histoire de procédé révolutionnaire permettant à tout un chacun de stocker une infinité de données. Imaginez vous un peu dans la peau de votre ordinateur, votre cerveau, vos cellules, vos muscles fonctionnant selon les mêmes procédés mécaniques, logiques qu'une machine. Mais là où il va plus loin c'est lorsqu'il pose la question de l'existence à travers biensûr la présence des "aspects" de son héros. Ces aspects sont des avatars de sa personnalité. Autant d'avatar que de fragments de sa psyché. Stephen Leeds est conscient que ses aspects sont des illusions créés par son cerveau, qu'ils ne sont réels que pour l'aider à rendre cohérent tous ces fragments et permettre à a personnalité et donc à sa santé mentale, de ne faire qu'une. Il le dit très bien lorsqu'il ne peut pas "gérer" les 47 aspects qu'il se connaî en même temps. C'est bien là l'illustration de l'effort monumental et conscient qu'il doit fournir pour rassembler sa personnalité. Sans quoi il sombrerait dans la folie.
Je disais plus haut que Brandon Sanderson aborde la question de l'existence, de l'identité à travers le personnage de JC qui se cherche des raisons de ne pas exister, mais également à travers la théorie rocambolesque émise par Stephen leeds sur l'immortalité des êtres humains.
Ce roman va bien au delà d'une simple enquête policière, et c'est ce que j'aime chez des auteurs tels que Brandon Sanderson car à travers un sujet somme toute banl, il provoque la réflexion, qu'on le veuille ou non, et à certains degrés selon nos propores personnalités et sensibilités. Avec seulement 200 pages, il va à l'essentiel, nous montre l'essence même de son récit, en n'oubliant de nous rappeler le combat de son personnage principal, qui n'est autre que le combat que nous menons nous mêmes chaque jour face à une réalité trop violente... Sanderson a trouvé là une idée fascinante dans ce personnage et son traitement, respectueux en plus de toute personne présentant un handicap conscient ou non, force l'admiration, la sympathie et l'attachement. On en redemande et on attend la suite avec impatience.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}