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Critique de lolomito


Aux alentours de midi, le 14 août 2018, le pont Morandi de Gènes en Italie s'effondre, causant la mort de 43 personnes.

À ce moment précis, Tess venait de faire escale pour deux petits jours, chez Francesca, son amie d'enfance, avant d'aller rejoindre sa fille Sienna et Sasha l'oncle de celle-ci pour un séjour réservé en Toscane.
Francesca résidait dans un petit appartement situé juste en dessous du pont.
Tess est portée disparue...
A quelques centaines de kilomètres de là, Sasha qui apprend la nouvelle par les médias italiens, se voit désormais devoir assumer l'entière responsabilité de sa nièce dans l'attente de l'avancée des recherches.

Je découvre Julien Sandrel avec ce roman que j'ai beaucoup aimé.
Je dois dire que tout était réuni pour que j'adhère à cette histoire.
D'abord parce que le cadre, l'Italie que j'affectionne tant, m'invitait à me rendre en Ligurie et en Vénétie que j'ai multiples fois eu l'occasion de visiter mais aussi en Toscane que je rêve de découvrir. Et puis parce que j'ai moi-même traversé ce pont, par une nuit de déluge, quelques années avant la catastrophe alors que je rentrais de vacances avec mon mari et mes enfants.
À cela s'ajoute une construction que j'affectionne tout particulièrement, la polyphonie, et l'écriture simple et limpide de Julien Sandrel en font un roman très agréable à lire.
De plus, pour contrecarrer l'ambiance pesante de ce roman catastrophe, l'auteur distille des petites notes d'humour, souvent portées par la bouche de la petite fille et ça en fait un roman lumineux, avec des personnages solaires.
Seul petit bémol ( mais ça ne tient qu'à moi), le titre qui me semble trop évocateur de l'issue du roman et dévoile par anticipation une fin convenue d'avance. Pas trop de mystère donc de ce côté là, c'est dommage. Et pourtant, ce titre «  Vers le soleil » est également une bouffée d'oxygène donc petit bémol certes, mais tout petit tout petit comparé à tout le reste.
Ce livre, c'est aussi et surtout, au-delà de l'aspect catastrophe qui ne sert que de prétexte à l'histoire, un roman sur les liens filiaux, qu'ils soient de sang ou de coeur.
Un livre qui nous fait nous interroger sur la paternité également.
Un père est-il celui qui nous a conçu ou bien celui qui nous élève ?
D'autres thèmes sont également abordés comme celui des violences conjugales et la résilience.
Bref, j'ai beaucoup aimé ce livre et je n'ai d'ailleurs pas attendu de le finir pour le recommander autour de moi et maintenant je compte bien me pencher sur les précédents écrits de l'auteur.
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