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4.14/5 (sur 12402 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Hyères , 1980
Biographie :

Julien Sandrel est un auteur français.

Son premier roman, "La Chambre des merveilles", est devenu un phénomène mondial : vendu dans plus de 23 pays, il est en cours d’adaptation au cinéma par la réalisatrice Lisa Azuelos et l'actrice Alexandra Lamy.

En 2019, il publie "La vie qui m'attendait".

Pendant 15 ans, il a travaillé en entreprise, il a écrit des histoires pour des marques françaises.

Il vit à Paris, il est marié et père de deux enfants.

page Facebook : https://www.facebook.com/juliensandrel/
Twitter : https://twitter.com/juliensandrel?lang=fr


Source : Wikipedia Amazon.fr
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Atelier Journée Professionnelle du Festival du Livre de Paris C'est l'histoire d'une succès story. En mars 2018, les éditions Calmann-Lévy publiaient le premier roman de Julien Sandrel, "La chambre des merveilles". En quelques semaines ce livre caracolait en tête des ventes. Vendu à plusieurs centaines de millier d'exemplaires, cette histoire magnifique du combat d'une mère pour sauver son fils est traduit dans plus de vingt langues. En mars 2023, ce rôle fort est incarné par Alexandra Lamy sur le grand écran. Rencontrez les artisans de cette trajectoire merveilleuse. Avec : Julien SANDREL, Auteur chez Calmann-Levy Philippe ROBINET, Directeur Général de Calmann-Levy Eric JEHELMANN, producteur de l'adaptation La Chambre des Merveilles chez Jérico Films Juliette SALES et Fabien SUAREZ, Scénaristes Modération : Laurent COTILLON, Directeur exécutif du Film Français

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Citations et extraits (879) Voir plus Ajouter une citation
Je m’appelle Louis, je vis à Paris, j’ai douze ans et demi, bientôt treize. J’adore le foot, les dessins animés japonais, Maître Gims, les chaînes YouTube consacrées aux Pokémon, la pâte à tartiner qui contient plus d’huile de palme que l’huile de palme (j’adore cette blague), les films de cinéma des années 90 et 2000 (non, ça n’est pas ringard comme passion), l’odeur des pots d’échappement, les skateboards flashy, les seins de Mme Ernest ma prof de maths, les maths sans les seins de Mme Ernest, ma super grand-mère Odette, ma mère (la plupart des jours).
À part ça, je crois que je suis mort.
D’habitude, je n’aime pas trop raconter ma vie, mais vu les circonstances et vu que vous êtes là, autant vous expliquer un peu à qui vous avez affaire, et ce qu’il s’est passé.
Je vis seul avec ma mère. Elle s’appelle Thelma. C’est avec elle que j’ai vécu ma dernière matinée. J’aimerais vous dire que c’était une matinée exceptionnelle, qu’on a partagé des instants merveilleux, qu’on s’est enlacés tendrement et dit des mots doux. En vrai, c’était une matinée d’une banalité tout à fait affligeante, et après tout c’est bien normal. On ne vit pas chaque heure de chaque jour comme si c’était la dernière, ce serait épuisant. On vit, c’est tout. Et ma vie avec ma mère, ça ressemblait exactement à ça.
Donc quand j’y repense, en elle-même cette matinée était parfaite. Je sais bien que maman doit avoir un tout autre avis sur la question, je sais bien qu’elle doit repasser en boucle dans sa tête chaque image de ces quelques minutes en se demandant ce qu’elle aurait dû faire, ce qu’elle aurait pu changer. Moi, j’ai la réponse, et on n’est sûrement pas d’accord avec ma daronne: rien.
C’est étrange comme réponse quand on sait que cette matinée ensemble s’est résumée à maman qui tente de m’extirper de mon lit, moi qui râle, traîne des pieds et râle encore. Ça, c’est ce qu’on pouvait voir de l’extérieur. C’était aussi ce que j’en voyais. Maintenant que j’ai un peu (beaucoup) de recul, je me rends compte de mes sensations. De ce ressenti diffus, de ces picotements cérébraux qui ne deviennent accessibles que quand il n’y a plus rien d’autre. Le poids de l’habitude. Le bonheur des habitudes. L’immuable délice des rituels familiaux. Ces petits riens du quotidien qui nous construisent et qui changent tout.
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Je m'appelle Romane. J'ai trente- neuf ans. Je suis médecin généraliste, option hypocondriaque à tendance paranoïaque que je n'applique qu'à moi- même, mes patients peuvent dormir tranquilles.
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Après tout, quelques belles trouvailles dans une librairie peuvent parfois faire autant de bien que plusieurs séances chez un psychiatre.
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Quand j'y pense désormais, quand j'entends quelqu'un prononcer le mot "urgence", cela a une tout autre connotation. Plus jamais je n'utiliserai un tel terme pour parler d'une présentation qui doit être bouclée, d'un test consommateurs qui doit être lancé, d'un flacon dont le design doit être validé. De quelle urgence parle-t-on au juste? Qui est en danger de mort?
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Une journée sur Mercure dure environ deux mois : si vous y partez en week-end, mieux vaut bien choisir avec qui.
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S'il y a bien une chose que j'ai apprise au cours de cette période difficile, c'est qu'il faut savourer les petits bonheurs avant qu'ils ne s'échappent.
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Sans air, les vibrations du son ne circulent pas : vous pouvez donc envoyer dans l'espace tous les chanteurs que vous détestez...
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Il ne faut pas s'empêcher de vivre un amour par peur de le perdre. Sinon on ne vibre jamais. On ne vit jamais. S'autoriser à aimer, c'est construire dans sa mémoire de solides branches auxquelles se raccrocher lorsque tout tangue.
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" Je ne peux pas éternellement faire comme si rien de mes dix-neuf premières années avec mon père n'avait jamais existé. Alors je dois tenir cette promesse. Laisser ma peine se mêler à la lumière froide de nos bonheurs passés. Lui rendre sa place dans mon cœur, dans mon présent aux pieds d'argile.
Je sais exactement quoi faire. Je vais aller fouiller à la cave, dans le carton estampillé " à oublier " .
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«  L’esquive est tellement plus belle que la vérité ... »
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