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Pas trop aimé les dialogues. Faillit le lâcher, dès le début, avec : "- Dans le cercueil de ma culotte, si tu veux tout savoir, mon con. Dieu ce que tu es pénible… "
Alternés d'un vocabulaire ampoulé. Un quadragénaire (je regrette de ne pas avoir compté le nombre de fois que ce mot est répété) a enterré sa mère il y a un an. Pas moyen de s'en remettre. Cela dure 268 pages. Des répétitions à souhait : le fait qu'il est journaliste, que son meilleur ami est ancien prêtre. de sa mère, on apprend pas grand-chose, puisque tout est basé sur ses sentiments à lui. Des inepties sur un agent immobilier et sur son patron. Points positifs : la musique et un parcours de tombes au Père Lachaise. Histoire qui se termine à l'eau de rose.
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Augustin, la quarantaine, est seul face à un caveau au cimetière du Père Lachaise. Comme tous les jours. Mais aujourd'hui est un jour particulier. Il est venu pour célébrer le premier anniversaire du décès de Palma. Cette Palma qui lui manque tant, sans laquelle il lui est si difficile de vivre. Palma qui le comprenait, qui le guidait dans ses errances, qui l'apaisait, qui l'aimait tant. Palma qui essayait de chasser ses idées noires.

"A l'instar de la promesse d'une nuit de Noël, l'on se devait de s'endormir, avec en soi l'impatience jubilatoire d'un réveil prometteur. Quelle surprise nous cueillerait avec entrain au saut du lit ? Quelle truculente promesse nous ravirait au point de transformer une journée que l'on savait par avance éprouvante en un délicieux souvenir par la suite ?
Quant aux mauvaises nouvelles... Encore un cadeau tombé du ciel ! Une simple épreuve qu'il fallait s'ingénier à s'approprier comme s'il s'agissait d'un jeu.
- Un mauvais tour, ça se déjoue toujours lui disait-elle. La recette ? Rester paisiblement dans les conditions d'une énigme ludique à résoudre."

La suite de ma chronique sur mon blog. Suivez le lien ci-dessous.
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
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Je tiens à remercier les éditions Belfond qui m'ont permise de lire en avant première ce roman.

Le malheur sera ta chance de Renaud Santa Maria soulève bien des questions.

Perdre un être cher et parvenir à vivre sans. C'est bien là la question que pose ce roman.
J'ai apprécié le sujet qui fait écho en moi et j'ai aussi beaucoup aimé l'originalité. Car il ne s'agit pas d'une simple histoire d'amour entre un homme et une femme mais plutôt d'une mère et de son enfant.
L'auteur nous fait vivre une longue et difficile période de deuil en compagnie de l'un de ces personnages, "Augustin"qui va chercher le signe qui lui permettra d'entrer en contact avec "Palma" se mère.
Le malheur sera ta chance est un roman émouvant, touchant qui questionne la relation à la mort.Bravo
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Ce livre m'interpellait depuis sa sortie de part son titre...comment un malheur pourrait être une chance ?



Augustin ne voit pas non plus comment le décès d'un être cher pourrait lui permettre d'aller mieux...Il a juste envie de la rejoindre. On peut comprendre qu'un amour si inconditionnel puisse être compliqué à laisser partir vers un nouveau chemin (enfin s'il existe).



J'ai trouvé certains passages longs dans ce livre car il explore vraiment toutes les étapes d'un deuil. Peut-être est-ce une volonté de l'auteur de nous emmener dans les détails pour ensuite nous faire mieux comprendre pourquoi ce décès sera finalement une chance.



Le roman est très bien écrit, sans tomber dans l'exagération. Augustin doit survivre à un être cher et pour cela il peut compter sur ses amis et aussi sur un signe de là-haut !!!



Ce signe que l'on attend tous lorsque nous perdons les personnes que nous aimons le plus...

Ce signe qui nous aide à croire en autre chose surement !

Ce signe qui nous fait avancer parfois quand on a du mal à croire que la vie est belle.

Ce signe qui nous fait comprendre que nous sommes "Un" avec l'univers.

Ce signe totalement subjectif que nous cherchons partout et que nous avons du mal à trouver souvent.



Nous pensons que ce sont les êtres aimés qui nous les envoient mais pourquoi ne serait-ce pas nous qui ouvrons juste un peu plus les yeux pour nous apercevoir que ce signe nous le portons en nous.



J'aime croire que l'âme de ceux qui nous quittent reste un peu parmi nous et nous fait grandir.

En fait, c'est nous qui continuons de les faire vivre en parlant d'eux, en vivant tout simplement.



Augustin est touchant car il met le doigt sur de nouvelles perspectives d'avenir mais n'ose pas les approcher de peur de manquer à son "pseudo" devoir qui est d'aller au cimetière chaque jour...



Ses amis sont plutôt secondaires dans ce récit pour moi car l'accent est mis sur le ressenti d'Augustin et sur sa façon de penser. Bien sur ils gravitent autour de lui mais en apportant chacun leur petite touche pour permettre à Augustin de rebondir et de repartir vers un avenir plus serein.



C'est une belle lecture, un petit peu longue parfois mais touchante. C'est un livre qui malgré le sujet n'est pas si triste que cela car on y parle d'amour, d'avenir et de jolis sentiments aussi.
Lien : http://leslecturesdelailai.b..
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Palma la mère et Augustin le fils s’aiment d’un amour infini, fusionnel, extraordinaire. Aussi lorsque Palma disparait, succombant à un cancer, Augustin perd sa mère, son guide, son équilibre, son repère, sa raison de vivre. Cela fait maintenant un an qu’Augustin pleure sa mère et qu’il se rend quotidiennement sur sa tombe, attendant d’elle le signe qu’elle lui a promis avant son décès.

« Le malheur sera ta chance » résume bien le personnage très intéressant de Palma, une femme solaire, spirituelle, exceptionnelle qui transmet un riche héritage moral et qui fait de l’optimisme une véritable philosophie de vie.
Augustin se questionne énormément devant la tombe de sa mère, où il ressent comme une présence. Où trouver le signe que Palma lui a promis et dont il a tellement besoin ?

Cela donne un texte de l’ordre de l’introspection dans lequel Augustin va parcourir un long chemin vers la renaissance, une quête pour retrouver l’équilibre sans la présence physique de l’être tant aimé mais avec l’héritage moral et spirituel que la défunte a transmis, guidée par la foi (très présente dans ce roman, on y revient souvent).

Dans la découverte de cet univers mélancolique que propose l’auteur, j’ai buté sur le style très travaillé, parfois lyrique, trop compliqué j’ai trouvé, et qui m’a, du coup, maintenue complètement à distance des émotions. Je n’ai rien ressenti en lisant ce roman qui traite pourtant de sujets qui touchent chacun et tout le monde : le deuil d’un personne aimée, la lente et difficile reconstruction.
C’est probablement un style auquel on adhère ou pas. Sans m’avoir complètement déplu, je suis restée insensible à cette lecture, voilà c’est tout. Mais loin de moi, l’idée de vous le déconseiller. Il y a quelque chose à attraper dans ce roman, la sensibilité de chacun le rendra possible ou pas.

Merci à Babelio et aux Éditions Belfond pour la découverte de ce roman.
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Il se rend tous les jours, depuis un an, sur la tombe de sa mère. Il dit qu'il a besoin de ce rendez-vous pour continuer à vivre sans elle.
C'est une histoire d'amour filial où les superlatifs abondent. Palma était une maman parfaite (est-ce possible ?), une femme extraordinaire, à la beauté impressionnante, une force de caractère ( les clichés abondent aussi), un modèle pour les amies de son fils (!). D'ailleurs, tous les amis d'Augustin sont aussi les amis de sa mère (et réciproquement), y compris son ex qui reste sa meilleure compagne. Lorsque le groupe se réunit pour le premier anniversaire, ils ne tarissent pas d'éloges sur tout : le repas, la défunte, et sur chacun d'entre eux. Vous voyez : dans ce roman tout le monde est beau et tout le monde s'aime .dans une harmonie factice
Le style, quoique suranné, est celui d'un bon élève qui choisit soigneusement un vocabulaire soutenu, les adjectifs accompagnent chaque substantif. Les verbes sont intéressant mais se répètent . Pour paraître contemporain, le texte se pimente de trivialité, surtout dans les dialogues qui sonnent faux.
Quel ennui !
Il ne se passe absolument rien dans ce récit, si ce n'est un voyage raté, et la rencontre improbable d'Augustin avec une jeune ( évidemment !) femme séduit par son deuil.
Pourquoi ai-je réussi à aller au bout de ce roman ? Parce que comme Augustin, j'aime me promener dans les cimetières, et parce que comme Palma, je suis une maman.
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Poétique, spirituel, lumineux ! Un doux roman comme on les aime !
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Un beau roman sur le deuil et l'amour maternelle, mais pas que. Un roman aussi sur nos vieux démons, nos périodes difficile où l'on perd pied. Ici c'est à cause de la perte d'une mère que l'on aimait plus que tout. Augustin, le personnage principal est attachant, il essaye de lutter contre son chagrin inconsolable. Ce livre nous donne certaines clefs pour voir la vie différemment et se sortir de la tristesse, de l'abattement quand la douleur est trop forte. Au delà du deuil, ce livre invite à se relever, coûte que coûte. Beaucoup de petites phrases qui peuvent paraître mille fois entendues font mouches. Une histoire touchante sur le deuil d'une mère, de l'amour et même de la mort. Deux petits bémols : une ambiance bobo parisienne qui devient de plus en plus urticante au fil du roman et quelques scènes, événements et une fin d'histoire un peu trop beau pour être vrais.

Yassir (Poissy)
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Palma est une femme à l'aura puissante qui a réussi à rassembler autour d'elle une bande d'amis qui s'est transformée en peu de temps en une famille de coeur. Où qu'elle allait, les gens se souvenaient d'elle... Mais la chose primordiale pour Palma, qui constitue toute sa substance son but ultime, c'est Augustin, son enfant chéri, adoré. Pour lui aussi Palma est le centre de son existence. Malheureusement, sa dame de coeur est emportée par la maladie.
Plusieurs mois après l'enterrement de sa maman, Augustin trouve la tombe nettoyée et entretenue avant son passage et a la sensation d'être suivi. Ses amis n'y sont pour rien ?

Qui s'occupe de la pierre tombale ? N'imagine-t-il pas seulement être espionné ? Survivra-t-il à la disparition de sa mère ? À quarante est-il encore possible de couper le cordon et profiter de ce qu'offre le monde ?

L'histoire se situe un an après le décès de Palma, son fils erre comme une âme en peine, tentant de reprendre le cours normal de sa destinée, il feint plus qu'autre chose. Mais ses amis ne sont pas dupes et mettent tout en oeuvre afin de lui redonner goût à la réalité. L'on comprend que ce ne sera pas aisé, car au détour des flashbacks qui dévoilent les liens remarquables que la femme tissait avec ses proches, davantage encore avec son Augustin.

J'attendais avec une totale impatience ce nouveau roman de Renaud Santa Maria, son premier "La mort est une nuit sans lune" paru chez Stéphane Million m'avait enchanté. On retrouve avec délectation sa plume à la fois poétique et raffinée. le charme a opéré certes, mais la description de Palma est dans l'excessivité, trop parfaite pour être vraie, pas de faille… Alors oui, c'est le regard que porte cet homme en devenir sur sa mère et qui l'admire, toutefois les autres protagonistes ont ce même oeil sur elle, tel le messie. Et ce mot n'est pas choisi au hasard, du fait que ce récit est amplement axé religion chrétienne. (Overdose pour moi). le titre démarrait bien avec l'introspection du personnage sur le drame qu'il subit, les doutes, la rationalisation… L'auteur transmet prodigieusement bien les sentiments et les tiraillements intérieurs, néanmoins il y a une véritable longueur qui s'étend sur la moitié de l'ouvrage ; dialogues en tirades démesurées virant au verbeux.
Je n'avais qu'une envie savoir qui se cachait derrière le nettoyeur de tombe et si oui ou non il hallucinait sur sa filature. Je souhaitais découvrir l'origine du titre, et l'explication me plaît particulièrement.
J'ai également apprécié les notes d'humour disséminées çà et là, certaines réflexions sur la vie et la mort...

Bon point aussi le marque-page à découper du rabat de la quatrième de couverture, mais comme je ne regarde jamais l'arrière du livre (ma curiosité pourraient conduire mes yeux (par inadvertance j'entends…) à s'accrocher à des mots et me spoileraient la fin), je l'ai vu après avoir terminé ma lecture… (Oui, boulet on n'hésite pas à le dire… d'habitude ce rôle est réservé à Satrape…)
Je guetterai la sortie du prochain Renaud Santa Maria, il fait partie de mes auteurs adorés, puisque le côté poète maudit de ses personnages me séduit.

Je remercie Babelio et les Éditions Belfond pour cette lecture.
Lien : http://encoeurdeslivres.blog..
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Un beau roman sur le deuil et l'amour maternelle, mais pas que. Un roman aussi sur nos vieux démons, nos périodes difficile où l'on perd pied. Ici c'est à cause de la perte d'une mère que l'on aimait plus que tout. Augustin, le personnage principal est attachant, il essaye de lutter contre son chagrin inconsolable. Ce livre nous donne certaines clefs pour voir la vie différemment et se sortir de la tristesse, de l'abattement quand la douleur est trop forte. Au delà du deuil, ce livre invite à se relever, coûte que coûte. Beaucoup de petites phrases qui peuvent paraître mille fois entendues font mouches. Une histoire touchante sur le deuil d'une mère, de l'amour et même de la mort. Deux petits bémols : une ambiance bobo parisienne qui devient de plus en plus urticante au fil du roman et quelques scènes, événements et une fin d'histoire un peu trop beau pour être vrais.
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