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Critique de Esorlecram


Voici l'histoire d'une riche famille barcelonaise, au cours de la première moitié du 20ème siècle, centrée sur le personnage d'Amadeo Lax, homme ténébreux et peu sympathique, mais peintre de talent. C'est raconté de façon très originale: après chaque chapitre, l'auteure insère des documents contemporains (courriers, mails... ) , la plupart concernant Violeta, la petite-fille du peintre, qui veut ériger à Barcelone un musée consacré à son grand-père.
Mais l' originalité du roman vient surtout de l'ordre des chapitres, qui semble aléatoire et ne respecte en rien la chronologie. On pourrait croire qu'un tel procédé crée la confusion chez le lecteur: que du contraire! L'auteure est obligée de rappeler plus d'une fois certains faits, certains traits des personnages. Elle le fait sous un éclairage à chaque fois différent. le lecteur s'imprègne donc petit à petit de la vie de la famille Lax, et ne risque pas d'oublier à la fin ce qui s'est passé au début. de plus, Care Santos a manifestement le souci de la clarté: elle joint à son roman un arbre généalogique de la famille, et une liste explicative de tous les personnages.
En arrière-plan du roman se dessine la vie à Barcelone au cours de ces années qui ont connu la guerre civile. Certains personnages ont d'ailleurs existé réellement. Et pour accrocher encore davantage le lecteur, l'auteure ajoute une touche policière: lors des travaux entrepris pour la transformation de la maison Lax en musée, on découvre une porte emmurée qui contient le corps momifié de l'épouse d'Amadeo.
Un roman à l'écriture classique, qui se lit avec plaisir et avec intérêt: que du bonheur!
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