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4,12

sur 1204 notes
J'ai suivi avec intérêt la transformation de Ciri de princesse en sorceleuse.
Comme toujours, la résilience et la résistance à l'adversité me passionne. Ciri est à mon avis le meilleur caractère de la saga. Nous retrouvons également Gérald et Yennefer.
Je ne me suis pas ennuyée dans ce roman.
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Ce tome est considéré comme le premier des aventures du Sorceleur. Il se concentre sur sa rencontre avec sa destinée, Ciri et son arrivée au repaire des Sorceleur : Kaer Morhen.
C'est un plaisir d'avoir un roman long, lent, qui s'attarde sur les détails du quotidien de Ciri, son apprentissage, sa place en tant que femme avec un donc, mais pas une magicienne, pas une Sorceleuse, une Source.
Nous suivons donc les tribulations de cette adolescente de 13 ans accompagnée de Triss Merigold qui a été appelé en renfort au repaire.
Nous en apprenons plus sur la guerre ancestrale avec les elfes avec les humains du continent, les jeux de pouvoirs mis en place après la bataille de Sodden et le massacre de Cintra.
Un excellent premier / troisième volume.
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Quel plaisir de retrouver tous les personnages de l'univers du Sorceleur dans un roman cette fois. J'ai adoré suivre Geralt et Ciri dans leurs aventures et découvrir les premiers pas de Ciri dans l'apprentissage de la Voie auprès de Yennefer. La plume est toujours aussi belle et efficace.
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Après deux tomes recueillant plusieurs nouvelles montrant le Sorceleur Geralt de Riv dans différentes quêtes et contrats, le Sang des elfes est le premier roman d'Andrzej Sapkowski dans l'univers du Witcher, poursuivant son odyssée (paru en 1994 en version originale, 2008 chez nous aux éditions Bragelonne).

Se cacher ou périr
Après la chute du royaume de Cintra, la frontière entre l'impérialiste royaume de Nilfgaard et les autres principautés voisines est constamment agitée et d'intenses tractations géopolitiques sont en cours. La Témérie, la principauté de Kaedwen et la Lyrie craignent chacune d'être la prochaine à subir les foudres de cet empire en formation, au risque de devoir trahir ceux qui pourraient être d'éventuels alliés. de son côté, la petite princesse Ciri, esseulée depuis la chute de Cintra, se retrouve protégée par la sorceleur Geralt de Riv. Il l'emmène dans le seul endroit dont il peut être sûr : Kaer Morhen, la forteresse des sorceleurs. La formation de Ciri commence ainsi : sans les mutations des sorceleurs, mais quand même avec l'entraînement aux armes qui convient. Elle est entourée de Geralt et Vesemir, bien entendu, mais assez vite les magiciennes entrent en scène et font valoir également leur droit à lui enseigner quelque chose.

Un monde en déliquescence
Alors que Ciri a été recueillie par Geralt de Riv, le royaume de Cintra disparaissait et avec lui un nouvel État-tampon face à l'avancée de l'empire nilfgardien. Celui-ci reste très nébuleux, vu depuis les royaumes du Nord, mais forcément la panique envahit désormais les Nordiens à l'idée de passer sous le joug d'Emhyr var Emreis. Cette situation tend toute relation politique, non seulement entre États voisins (certains se disent neutres, d'autres veulent résister, d'autres encore envisagent de négocier leur survie), mais également entre différentes factions. Ainsi, peuplades humains et elfes ont du mal à cohabiter après les massacres d'antan ; les magiciens, et notamment magiciennes, attirent à eux à la fois le pouvoir et la jalousie. Dans tout cela, le rôle de Cirilla, et de Geralt par ricochet, reste le plus longtemps possible caché, même au lecteur.

Des nouvelles au roman
Passer d'une succession de nouvelles à un roman entier n'est pas forcément simple pour le lecteur, encore moins pour l'auteur, qui doit gérer un autre format pour raconter d'autres choses de son univers. Ici, le tout se fait vraiment en douceur, car les quelques chapitres sont organisés comme s'il s'agissait de longues nouvelles (comme dans les deux premiers tomes donc). Toutefois, l'auteur se laisse trop souvent aller à des descriptions à rallonge et des dialogues de simple papotage, ce qui laisse une grosse impression de n'avoir lu qu'une longue introduction avec ce roman qui se révèle incomplet : la fin lance enfin quelques enjeux et cet ouvrage n'a rien résolu du tout.

La série continue et la lecture en est toujours très fluide, mais un arrière-goût termine ce troisième opus. À voir si cela perdure avec le 4e tome.

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Une fois de plus, je suis heureuse de continuer mon périple avec Geralt, notre taciturne Sorceleur. Mine de rien, cet univers m'avait manqué car cela fait un moment que j'ai lu le deuxième opus.
Nous suivons toujours Geralt accompagné cette fois de Ciri jusqu'à Kaer Morhen où elle va suivre un entraînement digne d'un Sorceleur. J'ai bien ri durant cette partie avec la venue de Triss. On voit bien que les Sorceleurs sont un peu patauds car il n'y a jamais eu de fille en tant que potentiel Sorceleur. Certaines situations sont comiques et j'ai vraiment apprécié de découvrir ce pan de la vie de ces guerriers mal aimés.
L'autre partie du récit voit la construction de la relation entre Yennefer qui vient sous la demande de Geralt un peu à reculons et Ciri qui la voit d'une façon différente. C'est agréable de lire les progrès de celle-ci et de voir comment Yennefer enseigne par rapport à ses confrères. La scène du comment choisir un homme si on veut passer un bon moment m'a amusé. Bref, pas mal d'humour dans ce tome-ci même si l'action et les combats ne sont pas en reste. Je suis également ravie d'avoir pu revoir Jaskier et d'autres et surtout de connaître de nouveaux personnages.
Pour conclure, ce tome est pour le moment mon préféré de la série. Je l'ai beaucoup aimé, et dès les premières pages, je me suis fait capturer par l'histoire et l'univers.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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Après deux premiers tomes en forme d'introduction sur l'univers du sorceleur, nous entrons dans le vif du sujet avec ce tome 3.
La première partie se déroule à Kaer Morhen, dans la citadelle des sorceleurs, où Geralt de Riv et Vesemir prennent en charge la formation de Ciri, l'enfant surprise. La deuxième partie du roman toujours consacrée à Ciri, se déroule au temple de Nenneke, où elle sera bientôt rejointe par Yennefer pour sa formation de magicienne. Tout au long de cet apprentissage, on se rend bien compte que la petite princesse est promise à un brillant avenir, certainement décisif dans la guerre qui se prépare.
Les personnages sont bien construits et fascinants. L'ambiance de fantasy médiéval est bien restituée, ce qui permet une immersion totale lors de la lecture.
Sapkowski a un réel talent d'écriture, ses dialogues sont justes, son style parfaitement maîtrisé, on sent qu'il sait exactement où il va et c'est un réel plaisir de suivre les aventures de son personnage. Bien sûr, en tant qu'introduction à une plus grande intrigue, il y a quelques longueurs, et peu d'actions. Cependant, cela crée aussi une très forte attente de la suite.
Un tome 4 aubergiste,et plus vite que ça !
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Hey!
Vous savez ces gens pleins d'a priori ?
Du genre : haha! Un livre à succès depuis un jeu vidéo et une série ! Comment que ça doit être tout pourri !
Et bien c'est tout moi.
Même si, avec les précédents bouquins de nouvelles je savais que ce n'était pas vrai, sans être, réutilisation de contes inclus, la genialitude non plus.

Mais là j'ai été très vite happée. L'ouvrage est en somme un chant de Ciri. On la suit portée par les sorceleurs puis les druides et mages pour son apprentissage. On la suit portée par Géralt qui tente de tout faire pour la protéger, dépassé parfois par le climat politique autour. On la suit aussi par les rumeurs, chants, convoitises des uns et des autres. On la suit enfin portés par l'univers qu'on s'est construit via les précédents tomes. Et le jeu. Et la série un peu aussi.
On se dit qu'on lit une parcelle d'un univers qui semble se construire peu à peu.

On se dit aussi que c'est bête les a priori. Mais ça permet aussi d'apprécier d' autant plus sa lecture Surprise.
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A la fin de ma critique sur le deuxième tome de la saga, je dirai avoir hâte de lire ce troisième tome, pour son format « classique » d'histoire, qui changeait du format « petites histoires courtes avec allers-retours dans le passé ». Pour quel résultat ?

J'ai beaucoup apprécié ce troisième tome. Spoiler : nous suivons Geralt et Ciri après leur rencontre, notamment l'entrainement de Ciri à Kaer Morhen, puis au temple de Nenneke avec Yennefer. C'est là que le livre me perd un peu. C'est purement personnel et n'est en rien un marqueur de la qualité du livre, mais j'ai beaucoup de mal avec les points de vue d'enfants/adolescents un peu rebelles comme Ciri (c'est ce qui me fait détester les passages d'Arya dans la saga A Song of Ice and Fire). Je m'attendais à plus avoir le point de vue de Geralt, qui est le personnage central des deux premiers livres - car il permet une meilleure exposition de l'univers. Tant pis pour moi, il faudra bien que je passe par là!

Bien sur, ça ne change rien à la qualité du livre. C'est toujours extrêmement bien écrit, et l'histoire est très prenante. J'apprécie toujours beaucoup le personnage de Dandelion, et j'ai aimé avoir un autre point de vue sur Yennefer. Juste un petit point, qui n'est apparemment pas disponible dans d'autres éditions, mais j'aurai apprécié avoir une carte du monde dans le livre. Je me souviens vaguement de celle du jeu, et il y en a de disponibles sur internet, mais avoir une carte -comme dans ASOIAF ou LOTR, est toujours pratique.

Le quatrième tome sera pour sur un de mes prochains achats !
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Après avoir été initiés à l'univers du Sorceleur avec les deux premiers tomes et leur douzaine de nouvelles, nous entrons dans le vif du sujet avec ce tome 3.
Très honnêtement je ne m'attendais pas à ce que se soit aussi bon, Andrzej Sapkowski a un sens de la narration particulièrement efficace pour qui aime s'imprégner d'un contexte et suivre des personnages complexes à la psychologie travaillée.
Une première partie qui se déroule à Kaer Morhen, dans le sanctuaire des sorceleurs où Geralt de Riv et ses frères prennent en charge l'éducation de Ciri, un très bon moment de lecture.
L'auteur excelle à installer son univers et à intégrer ses personnages, des personnages d'une belle densité soit dit en passant, Ciri, Geralt, Triss, Jaskier et Yennefer et d'autres à des degrés moindres.
Un contexte à la politique complexe si l'on considère le nombre de factions, de races (humains, elfes, nains et autres), mais aussi les magiciens sans oublier un ennemi pas encore clairement identifié mais plutôt inquiétant.
Un tome que je qualifierai d'introduction et pourtant déjà passionnant tant il est riche et superbement raconté, on est dans une "Dark fantasy" de très haut niveau, aucun doute.
J'allais oublier de dire que les dialogues sont de haute tenue, l'intrigue se dessine avec ce qu'il faut de mystères et de non-dits, il y a même de l'humour avec quelques belles scènes, oui vraiment ça s'annonce énorme.
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Je savais que les deux premiers tomes étaient des recueils de nouvelles tandis qu'à partir du troisième, les tomes étaient de véritables romans. Par conséquent, bien que l'histoire principale commence dans ce troisième tome, je connaissais donc un grand nombre des personnages présents ainsi que l'univers dans lequel ils évoluent. Un lecteur pourrait commencer la saga avec ce troisième tome, mais je pense que la dernière nouvelle du tome 2 est nécessaire pour comprendre qui est Ciri.


L'intrigue qui régit l'intégralité du roman est probablement un récit initiatique, centré autour de Ciri et de son apprentissage de la magie. Par conséquent, il n'y a pas réellement de conflit dans ce tome. Même si l'éradication des elfes est un sujet grave souvent rappelé, elle ne concerne pas directement Ciri, de même que Rience, l'antagoniste du récit, qui est davantage confronté à Jaskier et Geralt qu'à la jeune fille. Cette dernière n'a d'ailleurs pas conscience de qui elle est, créant ainsi une tension dramatique particulière entre elle et le lecteur qui en sait plus. Cette tension reste néanmoins assez légère tout au long du roman, l'auteur n'a pas mis l'accent dessus, préférant probablement établir toutes les intrigues politiques au lieu de s'enfermer sur un seul personnage.

Pour parler de l'évolution du récit, celui-ci commence très lentement par un premier chapitre parenthétique, qui a pour seul intérêt d'introduire les conflits entre les royaumes ainsi que l'antagoniste qui révèle s'intéresser d'un peu trop près à Geralt et à Ciri. Cependant, le rythme décolle véritablement à partir du deuxième chapitre, alors que les personnages principaux sont introduits les uns après les autres, selon une avancée logique et pertinente. Toutefois, je me suis trouvée bien embêtée lorsque j'ai dû écrire le synopsis car je me suis rendue compte que le récit ne raconte presque rien. L'intrigue n'est pas centrée sur Geralt, et en vérité il tient même une place secondaire dans ce tome, puisque c'est Ciri qui se trouve au coeur des complots.

L'univers du Sorceleur est connu pour être foisonnant et posséder de nombreux détails et subtilités, tout en s'inscrivant dans un cadre temporel médiéval. Une nouvelle fois, de nombreux peuples sont mis en scène (dont les sorceleurs, magiciens, nains, elfes, humains, et oracles) mais contrairement aux nouvelles présentes dans les deux premiers tomes qui permettaient à l'auteur de s'attarder davantage sur chaque peuple, dans ce troisième tome ils sont expliqués au minimum. Leurs caractéristiques sont données simplement à travers un ou deux traits stéréotypés, rendant la compréhension des enjeux moins aisée. Mais cette complexité est néanmoins un des codes de la high fantasy qu'il faut donc respecter, même si, à l'instar de la multitude de noms des personnages, il en freine quelquefois la clarté de l'ouvrage.

Encore une fois, de nombreux personnages sont mis en scène mais seuls quelques-uns demeurent présents tout au long du récit. Parmi ceux-là nous pouvons compter Ciri, Geralt, Triss Merigold et Yennefer. Même Jaskier occupe une place très secondaire, seulement présent dans quelques scènes, au début et dans la deuxième partie du roman. D'autre part, parmi les personnages peu importants, nous trouvons les nains, les elfes, les scientifiques et les bateliers que les personnages principaux croisent dans leur quête, ainsi que les antagonistes (représentés par Rience) qui n'importunent les protagonistes que de temps en temps et sans être réellement des dangers, d'où mon reproche à l'intrigue qui est trop unilatérale.

À propos de Triss Merigold et Yennefer, ce sont deux magiciennes qui sont d'une part caractérisées par leurs talents, et d'autre part par leur relation avec Geralt. Elles sont toutes deux des conquêtes du sorceleur mais possèdent une place différente dans le coeur de celui-ci. Il est néanmoins plaisant de lire un livre qui place la romance dans le passé. En effet, dans un roman de dark fantasy, il serait étrange de narrer les amourettes entre les personnages principaux (outre Ciri qui peut évoluer à cause de son jeune âge) alors que des évènements graves pèsent comme une épée de Damoclès sur leur tête.

Étonnamment, Geralt n'a pas une place très importante dans ce troisième tome. Il élève certes Ciri au début du récit mais très vite, celle-ci se prend d'amitié pour les autres personnages et Geralt est alors mis de côté au profit d'autres personnages comme Triss. Cependant, cet écartement du sorceleur ne m'a pas dérangée du tout, après avoir passé deux tomes centrés sur lui, cela fait du bien de sortir des sentiers battus et de découvrir d'autres personnalités et d'autres valeurs. Néanmoins, Geralt est probablement un des personnages les plus humains du roman, contrairement à ce que les légendes veulent bien raconter. le désir de neutralité lors des conflits est louable, surtout lorsqu'il explique son point de vue. La moralité tient une position importante dans le récit, faisant réfléchir le lecteur.

Concernant l'écriture, il est important de souligner que l'auteur parvient à faire vivre ses personnages à travers leurs prises de parole, dont les styles sont différents pour chacun d'eux. L'exploit est de faire comprendre au lecteur qui parle sans le dire explicitement, uniquement à travers le choix des mots et l'agencement des phrases. Je suis souvent impressionnée par la capacité qu'a l'auteur de ne pas avoir besoin de décrire ses dialogues. Lorsque deux personnages se parlent en continu, la nécessité d'expliciter des incises n'est pas ressentie, que ce soit pour savoir qui parle ou sur quel ton il parle car les discours rapportés se suffisent à eux-mêmes et sont assez clairs pour ne pas recourir à des informations supplémentaires. Comme il n'y a pas de narrateur pour couper la scène, celle-ci devient beaucoup plus immersive.

Cependant, cet ouvrage présente encore une fois des chapitres très longs, d'une cinquantaine de pages chacun. Ce que je reproche aux chapitres longs, c'est qu'ils ne permettent pas au lecteur de faire des pauses dans sa lecture, et ces longueurs sont essoufflantes. Les chapitres du Sorceleur sont pourtant découpés en scènes très distinctes, mais l'auteur a fait le choix de les regrouper dans un même chapitre. Ainsi, nous avons seulement sept chapitres pour presque 400 pages.

Points positifs :
– style d'écriture merveilleux
– personnages développés et attachants
– intelligence de l'agencement du récit

Points négatifs :
– chapitres trop long
– intrigue légère par rapport à de la dark fantasy


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