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Critique de Luniver
Quand on est fasciné par les histoires de fantômes et d'esprits vengeurs, quand on a dévoré les mythes des quatre coins du monde à l'adolescence, et qu'on s'enthousiasme à l'idée de lire de la fantasy, le Sorceleur semble, sur le papier, la meilleure saga du monde à commencer. Et, une fois n'est pas coutume, ce que le papier a promis s'est réalisé, grâce lui en soit rendue !
J'ai adoré cette capacité à mêler en un seul univers toutes les mythologies du monde, tout en fondant les intrigues sur des contes bien connus. Même si ces derniers sont agréablement détournés : Blanche-neige, ou la Bête en quête de sa Belle, apparaissent sous des jours très différents de ce qu'on peut en voir dans les dessins animés.
L'ambiance est assez nostalgique, ce qui est un peu curieux pour un premier roman. le héros a dû faire de gros sacrifices personnels pour devenir Sorceleur (chasseur de monstres, en résumé), mais ce monde magique est en train de disparaître. Les hommes prennent possession des terres, repoussent les elfes dans les forêts, les nains dans les montagnes, traquent eux-mêmes les créatures qui font le plus de dégâts, plusieurs espèces d'animaux magiques sont éteints ou sur le point de l'être… le message a parfois de forts tons écologiques.
Le format « nouvelle » me semble parfaitement adapté pour découvrir un univers aussi touffu. J'ai hâte de retrouver Gérald pour de nouvelles aventures ; a priori, ce n'est pas le matériel culturel qui va manquer à l'auteur !
J'ai adoré cette capacité à mêler en un seul univers toutes les mythologies du monde, tout en fondant les intrigues sur des contes bien connus. Même si ces derniers sont agréablement détournés : Blanche-neige, ou la Bête en quête de sa Belle, apparaissent sous des jours très différents de ce qu'on peut en voir dans les dessins animés.
L'ambiance est assez nostalgique, ce qui est un peu curieux pour un premier roman. le héros a dû faire de gros sacrifices personnels pour devenir Sorceleur (chasseur de monstres, en résumé), mais ce monde magique est en train de disparaître. Les hommes prennent possession des terres, repoussent les elfes dans les forêts, les nains dans les montagnes, traquent eux-mêmes les créatures qui font le plus de dégâts, plusieurs espèces d'animaux magiques sont éteints ou sur le point de l'être… le message a parfois de forts tons écologiques.
Le format « nouvelle » me semble parfaitement adapté pour découvrir un univers aussi touffu. J'ai hâte de retrouver Gérald pour de nouvelles aventures ; a priori, ce n'est pas le matériel culturel qui va manquer à l'auteur !
