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Critique de Goupilpm


Avec le Temps du Mépris, se poursuit la saga du Sorceleur. Après un premier tome qui traînait quelque peu en longueurs, nous présentant les différents protagonistes, nous décrivant le contexte géopolitique qui mettait en vue le contexte de l'intrigue, l'auteur nous offre un tome plus rythmé, mais aussi plus dramatique. Les jeux d'ombre se transforment en combats qui laissent constater, ô combien, il est dangereux de se mettre sur la route du mutant, mais qui laisse aussi transparaître que celui-ci n'est pas invincible.

Dans ce volume le personnage de Ciri occupe le premier plan de la majorité du récit, une manière de procéder de l'auteur lui permettant d'enrichir son univers et d'amener une plus grande diversité de points de vue. Cette stratégie permet également de préparer les lecteurs à des faits qui seront dévoilés dans les tomes suivants et que la majorité des acteurs ignorent, Geralt notamment.

Si la dynamique est meilleure que dans le tome précédent avec des retournements de situation assez nombreux et propres aux différents personnages, on retrouve les mêmes écueils que dans le tome précédent : des passages descriptifs ou de situation trop longs, il est est de même pour les dialogues qui encore une fois ne tombent pas toujours au moment adéquat. Un sentiment renforcé par le fait que l'auteur continue d'étoffer son intrigue plutôt que de la développer.

La narration de l'auteur est souvent originale notamment dans les dialogues du troubadour Jaskier qui entrecoupent les scènes clés du récit d'une pointe d'humour. Si lors des deux recueils, le lecteur avait ressenti de l'empathie pour Geralt et Jasquier, ce tome nous révèle plus la magicienne Yennefer à laquelle on comme à s'attacher, tout comme à la petite princesse de Cintra. Et l'auteur apporte beaucoup de soins à ses personnages secondaires.

L'auteur continue de développer son univers, notamment sur le royaume de Nilfgaard, et on en apprend plus sur le monde des magiciens qui gardent toutefois une bonne part de mystère. Comme dans le tome précédent, ce second volume fait la part belle à la politique, et une fois les combats aux frontières terminés l'auteur nous offre un panorama complet de la situation. Toutefois, il est difficile pour le lecteur de totalement s'imprégner de la nouvelle situation car l'absence de carte se fait, une fois de plus, cruellement sentir

Une suite dans laquelle le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer mais où l'histoire n'avance toutefois pas assez vite l'auteur, continuant de tisser son intrigue, mais dans laquelle la séparation de Ciri et de ses mentors laisse entrevoir, pour la suite, de nouvelles perspectives.
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