Faut reconnaître le travail colossal, des centaines de références aux textes saints, citations d'ecclésiastes, à partir desquelles d'une part il souligne une Eglise trop bruyante et trop sociale, en train de perdre le sens du sacré (sens auquel peut difficilement accéder ma piètre foi de pratiquant non (peu) croyant, chorale oblige!), d'autre part il loue la prière, la force du 'Grand Mystère' (?) pour les moines, pour tous ceux qui souffrent.
J'ai bien aimé le début (Le silence est difficile mais il rend l'homme capable de se laisser conduire par Dieu), j'ai même eu de l'empathie et de la compassion pour ce nostalgique intégriste, partageant avec lui les bienfaits de la méditation (
Thich Nhat Hanh me sied mieux) et considérant le silence comme une richesse au même titre que l'eau ou l'air qu'on respire.
C'est amusant de constater que ce cardinal, prônant silence et humilité produise un tel bavardage, un rien présomptueux!
Ca me rappelle une petite blague ;-)
C'est un gars qui a fait le voeux de se retirer dans un couvent, mais un truc très dur, dans les montagnes au sud de la France. Les règles sont très strictes, silence absolu sauf une fois par an, il peut aller trouver le père prieur et dire trois mots.
A la fin de la première année, il entre et dit: 'nourriture pas bonne' puis sort et une année se passe.
A la fin de la deuxième année il entre et dit: 'lit trop dur' puis sort et une année se passe.
A la fin de la troisième année il entre et dit: 'chambre trop froide'.
Alors le père prieur en colère: 'Dites, je commence à en avoir marre, depuis que vous êtes ici vous n'arrêtez pas de vous plaindre!'Commenter  J’apprécie         213