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Critique de Laveze


LA CAVERNE de JOSÉ SARAMAGO
Cipriano Algor est potier, il habite un petit village non loin d'un centre commercial gigantesque d'une cinquantaine d'étages où l'on trouve tout, le nécessaire et le superflu y compris des appartements. D'ailleurs son gendre Marçal Gacho attend une promotion comme gardien principal pour pouvoir y emménager avec la fille de Cipriano, Marta. Un jour Cipriano qui fournit le Centre en faïence apprend qu'il n'ont plus besoin de ses produits, les clients n'en achètent plus. Depuis longtemps Marçal et Marta lui ont proposé de venir habiter avec eux dans le Centre quand il iront mais Cipriano hésite, il est très attaché à son village. La fin de son atelier de poterie va remettre en question bien des éléments dans sa vie et il va devoir faire un choix difficile d'autant que depuis peu il a fait une rencontre féminine et découvert un chien errant, alors…
Comme souvent Saramago écrit une sorte de fable très sombre, ne voyant dans le futur que des rapports déshumanisés symbolisés ici par le service d'ordre du Centre, entité anonyme dont on ne connaît que les sous fifres exécutants. C'est la fin d'un monde, celui d'un certain artisanat mais aussi la fin de vie qui se profile pour Cipriano malgré le profond attachement qu'ont pour lui sa fille et son gendre. Prolongement de l'allégorie de la Caverne de Platon, Saramago fustige nos choix semblant privilégier un certain passéisme. Intéressant bien qu'un peu déprimant.
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