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Critique de Marie987654321



Ces dames de cour du Japon vivaient aux alentours de l'an mil, période de Heian ; un temps d'un raffinement extrême, qui précède l'époque de la féodalité et de Shoguns, dont l'imagerie est mieux connue. Point de combats de samouraïs dans ce Japon ancien mais des joutes poétiques et une délicatesse qui confine à la préciosité.

Murakasi Shikibu est l'autrice du premier roman japonais le "Genji monogatari". Son journal relate un moment de sa vie à la cour de l'impératrice Akiko et donne des détails sur le quotidien des courtisans et les rites de la cour. A noter l'importance et la qualité des descriptions de vêtements et des infinis nuances de couleur.

Izumi Shikibu fut une poétesse célèbre dont l'oeuvre est encore éditée et respectée. Elle consacre son journal à sa liaison passionnée avec le prince Atsumichi. Elle y recueille les poèmes qu'ils se sont échangés au cours des années.

Le journal de Sarashina est pour moi le plus touchant : cette fille d'un gouverneur y a écrit divers événements de sa vie entre ses 12 ans et ses 50 ans; une vie faite de peines et de deuils, d'un amour profond des romans et d'une grande sensibilité douloureuse.

Tout à fait délicieux !
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