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Critique de silencieuse1


« le hasard n'est qu'un destin qu'on ignore » … le hasard fait qu'un jeune écrivain découvre une oeuvre, le labyrinthe de l'inhumain, roman écrit par un auteur, T.C. Elimane, qui fit scandale à l'époque et que l'on nommait le « Rimbaud nègre ». Quête devenue véritable obsession pour notre jeune écrivain sénégalais, quête qui le mènera vers l'Argentine, en passant par la France, dans la mémoire du colonialisme et de la Shoah.
Ce n'est pas un texte facile à lire, le poids des mots et celui des tragédies pèse lourd. Dense, peu de dialogues, des articles de presse, des commentaires historiques, il faut vraiment s'intéresser au(x) sujet(s) pour avoir l'envie et l'énergie de poursuivre. J'avoue qu'au-delà de la page 100, après l'enthousiasme du début, j'ai eu à me bousculer un peu pour ne pas abandonner.
Trop de sujets sont ici concernés : l'identité même de l'écrivain et de son ambition de postérité est mise en jeu. Pour certains, Elimane est un génie, pour d'autres un imposteur, on parle même de la bave d'un sauvage pour évoquer son roman. Et d'ailleurs, un africain est-il capable d'écrire un roman et même « d'écrire tout court » ?
De nombreuses questions se posent au-delà des symboles d'humanité et de liberté que Mohamed Mbougar Sarr veut coûte que coûte sauver. A quoi sert l'écriture dans une vie ? Quel sens donner à sa vie pour ne pas la rater ? La vérité du coeur est-elle universelle ? … Au final, je ne savais plus très bien de quoi on parlait et j'ai un sentiment étrange de ne pas avoir compris où l'auteur voulait me mener.
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