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Critique de StCyr


Alain et Gisèle Guimiet se trouvent plutôt à l'étroit dans leur appartement. Tante Berthe vit dans un cinq pièces dans lequel se verrait bien les Guimiet, d'autant que la brave dame vit seule, et on ne rajeuni pas, un appartement plus fonctionnel lui conviendrait bien mieux pensent-ils. Alors quand elle évoque à mot couvert la possibilité de quitter l'appartement, Alain qui a été très proche de tante Berthe dans sa jeunesse, n'aura de cesse de mettre la pression sur elle, d'envoyer son père comme émissaire et d'en venir à la menace pour que la dame âgée libère en vitesse l'appartement convoité. Et puis il y a cette Germaine Lemaire, une auteure en vogue qu'Alain a rencontré et qui lui a fait un accueil gracieux. Il s'imagine déjà avoir ses entrées chez l'artiste.

Le planétarium demande une certaine participation du lecteur, Nathalie Sarraute exploite sa technique de la sous-conversation, un infra-langage où la psychologie et la pensée intime des personnages précéde la formulation par la parole pour confirmer ou infirmer leur vrai mobile. On est pas toujours sûr de l'identité du locuteur, la révélation en est retardé. de plus on a des épisodes qui se répètent du point de vue de personnages différents mais avec un décalage chronologique. C'est surprenant à prime abord mais on s'y fait rapidement. le planétarium met en scène avec férocité les milieux bourgeois. Deuxième incursion dans le nouveau roman, à réitérer.
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