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Critique de JeannotZic


Le théâtre permet à Sartre de mettre en application son credo de l'homme d'action qui se définit à chaque pas de sa marche en avant, par rapport aux hésitations et scrupules de l'intellectuel qui pense plus qu'il ne fait. Mais, tout compte fait, chacun se définit autant. Il n'y a pas que l'action pour se définir ! Il pose également de question de savoir si la fin justifie les moyens ? La réponse à cette question va varier d'un homme à l'autre. Pour l'homme d'action, bien souvent oui, pour l'intellectuel, bien souvent non ! En 1958, Sartre reprochait à Jean-Daniel de l'Express de publier des textes contraires aux intérêts de la cause algérienne et il reprendra les idées d'Hoederer : « Il « faut » dissimuler quand on fait de la politique. La politique, il faut l'accepter, cela implique une contrainte de faire certaines choses. Autrement on est une belle âme et on ne fait pas de politique. » (Jacques Duquesne « Pour comprendre la guerre d'Algérie » page 133) Voilà ce que Camus n'acceptait pas et qui provoquera la rupture de leurs relations.Il arrive aussi à Sartre de contredire sa théorie existentialiste quand Hoederer dit à Hugo : « On est tueur de naissance. Toi tu réfléchis trop : tu ne pourrais pas. » Voilà qu'il souscrit soudain à une forme de déterminisme.
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