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Citations sur Sur un arbre perché (43)

Ses yeux pénétrèrent les miens avec une incroyable acuité. Cet homme aurait pu m'hypnotiser, dégageant une assurance surprenante.
"M'en voulez pas, je connais le refrain, et ce n'est pas le premier gamin qui est enlevé dans cette gare."
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Paris – Hôpital de la Pitié-Salpêtrière
J’ouvris les yeux. Où suis-je ? La pénombre de la pièce ne me laissait que peu d’indices. Je me sentais engoncée jusqu’aux orteils. Bougeant légèrement le crâne, je le regrettai aussitôt. Une vilaine contusion se rappelait à moi, m’arrachant un cri silencieux. Une minerve m’entourait le cou, m’interdisant le moindre mouvement, tandis qu’un énorme tuyau m’emplissait la bouche et la trachée. Je paniquai un moment, avant de m’obliger à me calmer en réglant ma respiration sur le rythme de l’appareil d’assistance.
Au loin, une voix exagérément grave se fit entendre. À n’en pas douter, c’était celle d’un fumeur. Je distinguais un bruit de semelles râpant le sol. On s’agitait de l’autre côté de la cloison. J’étais donc clouée sur un lit d’hôpital. Une pensée totalement absurde traversa mon esprit torturé : étais-je paralysée ?
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Je me retournai pour lui répondre mais un sentiment étrange m'envahit.. Mon avant bras ne m'avait jamais paru aussi léger Je chavirai: le blouson de Dimitri était suspendu entre mes doigts comme un trophée que l'on expose.
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Courtenay
Le véhicule emprunta le chemin de terre durant trois longs kilomètres. La pluie avait rendu la route si mau­vaise par endroits qu’elle en était presque imprati­cable. La boue avait tendance à coller aux pneus, si bien que, de temps à autre, le camping-car menaçait de glisser sur le bas-côté. À l’intérieur de l’habitacle, on était secoué plus que de raison et tous les ustensiles de cuisine finirent par échouer sur le sol en stratifié. Les mains gantées de la conductrice étaient crispées sur le volant en cuir.
Au coeur de la forêt, elle immobilisa son véhicule au bord d’une piste et coupa le moteur. Le ciel était si bas ce matin sur cette petite commune du Loiret qu’à coup sûr, pas un promeneur ne mettrait le nez dehors.
Elle attendit cinq bonnes minutes avant de descendre de la cabine et prit le temps nécessaire pour épier les bruissements alentour. Quelques mésanges s’envolèrent simultanément, tel un ballet exécuté pour l’occasion.
D’un pas décidé, la femme ouvrit la soute à bagages et jeta un dernier coup d’œil dans son dos. Un genou à l’intérieur, elle souleva le corps enveloppé dans une couverture en laine. Avec minutie, elle desserra les sangles compressant les pieds et le haut du buste. Aucune réaction ! Sans doute l’effet de la forte dose de sédatif qu’elle lui avait administrée avant de par­tir. Elle dégagea le visage amaigri de l’enfant et le caressa :
« Jessica ? Réveille-toi ! C’est ton jour de chance. »
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Tout en pressant le blouson de Dimitri contre moi, je les informai que l'anorak de l'enfant dans la vidéo n'était pas le sien. Ils m'affirmèrent que les kidnappeurs ne s'arrêtaient pas à ce genre de détails, n'hésitant pas à travestir un gosse après l'avoir en levé. Kidnappeurs. Pour la première fois, le mot était lancé.
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Ils n’ont ni règles ni scrupules. À leurs yeux, votre vie ne vaut rien.
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Pour eux, la France est un moyen de faire de l’argent facile. Drogue, vol, prostitution, trafics en tout genre. Lorsqu’ils sont dans un pays, c’est pour le dévaster.
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Prise d’un instant de folie, je hurlai à travers le hall, mais aussi à la terre entière :
“JE SUIS VIVANTE !”
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Le visage et les vêtements maculés de sang, je faisais face à quelques voyageurs éberlués. Si un ou deux restèrent indifférents à ma détresse, un couple me vint en aide.
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Je ne sais comment vous remercier.
– Comment ? En laissant la police faire son travail. Ne dévoilez jamais votre source. Je nierai vous les avoir transmises.”
J’en fis le serment.
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