L’Écossais parait fort jeune, au point qu’immédiatement je le baptise baby spy. A-t-il seulement l’âge d’un bon single malt ? Tout, chez lui, appuie le surnom dont je l’affuble. Sa silhouette élancée et son absence totale de pilosité typiques d’un adolescent n’ayant pas terminé sa croissance. Ses mouvements que l’on pressent gauches dès le premier contact. Même son ample vêtement, destiné à masquer tout cela, en rajoute. Une jeunesse affichée… voire travaillée ? Ici, dans ce bureau des services secrets de Sa Majesté, la question peut se poser.