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Critique de Ziliz


Ziliz
24 février 2017
Le Petit Nicolas de Sempé & Goscinny est né dans les années 50. Esther pourrait être sa petite-fille. C'est le même genre d'enfant, un demi-siècle plus tard, et un chouïa moins caricaturé(e)...

A onze ans, cette petite parisienne d'origine bretonne est scolarisée dans le privé parce que le public dans son quartier, ça craint.
Elle aime : la danse, Daniel Balavoine, sa copine Cassandre, son petit frère, et plus que tout, son papa.
Elle veut : un smartphone, devenir éditrice.
Elle a peur : des attentats, que ses parents divorcent, d'être moche avec son appareil dentaire, de devenir aussi abrutie que son frère si elle se retrouve dans le même collège en 'ZPEP'.
Elle déteste : les crevettes, avoir des boutons sur le nez, les garçons en général, surtout les chelous de l'école et plus particulièrement son con de frère de quinze ans. Il lui arrive quand même de tomber amoureuse de garçons de son âge.

Comme le précédent, cet album est une compilation des planches qui paraissent chaque semaine dans l'Obs. Comme dans sa série autobiographique 'L'Arabe du futur', Riad Sattouf raconte l'enfance avec beaucoup d'humour et d'honnêteté : il montre que ces chers petits sont aussi mignons que cruels, aussi sympas et marrants que têtus et insupportables.

Il me semble que j'avais préféré le premier opus. Ai-je idéalisé dans mes souvenirs ? Est-ce que je compare avec 'L'Arabe du futur' qui présente un attrait supplémentaire (le contexte socio-historique) ? Est-ce qu'Esther, la fille d'amis de l'auteur, est moins spontanée qu'au début (célébrité et entrée en pré-adolescence) ?
J'ai trouvé quelques pages trop anecdotiques, avec des fins sans chute.

Je me suis quand même régalée, en morcelant pas mal ma lecture car le dessin est chargé, le texte dense, et les aventures parfois redondantes.
J'aime tout particulièrement les histoires d'école et de cour de récré, et la mise en abyme amusante de la page 19...
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