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Critique de isabelleisapure


Pour survivre dans une famille qui compte vingt et un enfants,
Il faut avant tout « trouver sa place » au sens propre du terme d'abord, sur le canapé, devant la télé où l'on se bouscule mais aussi pour dormir, alors les enfants s'installent où ils peuvent, même s'il n'y a pas assez de lits, on trouvera toujours un nid bien au chaud dans la laverie, au milieu, du linge propre ou sale. Quelle importance ?
Chacun vit comme il peut et tout le monde est heureux ou presque. Puis au fil des ans, la famille se sépare.
Plusieurs dizaines d'années plus tard, alors qu'ils n'entretiennent plus de relations entre eux, ils vont se retrouver à l'occasion de la remise d'une décoration à leur père. Et là, toute la famille étant réunie pour la première fois, il ne va plus être possible de garder ce secret enfoui au plus profond de chacun depuis longtemps.
Dans ce roman choral, sept des enfants devenus adultes prennent la parole.
Le premier à s'exprimer est le plus jeune, « le Fion », pour lui la famille est presque une énigme, tant il y avait d'écart entre lui et les ainés. « Notre famille est l'émerveillement de ma vie et mon plus grand succès de conversation. »
Nous découvrons ensuite les souvenirs de « la pucelle », qui fut la deuxième maman.
Dans le récit de chacun plane la disparition d'Angèle.
Des souvenirs ou se mêlent interrogations, remord, culpabilité, non-dits.
Après « il pleuvait des oiseaux », j'ai à nouveau un énorme coup de coeur pour ce roman de Jocelyne Saucier construit comme un puzzle qui m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page.


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