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Critique de sandrine57


Depuis le décès accidentel de son fils, Vincent Galtier survit tant bien que mal et son couple bat de l'aile. Ses seuls moments de paix, il les trouve dans les bras de Marion, sa maîtresse. C'est d'ailleurs chez elle qu'il va chercher un peu de tendresse après une mauvaise soirée passée au centre équestre où la mise bas d'une jument s'est terminée par la mort de son poulain. Mais le vétérinaire n'est pas au bout de ses peines. Lorsqu'il rentre chez lui au milieu de la nuit, il assiste à un meurtre. Repéré par les tueurs, il est lui aussi pris pour cible et s'en tire de justesse en précipitant leur voiture dans un ravin. le chauffeur et son passager ne survivent pas à l'accident et, si Vincent pensait en avoir fini avec les ennuis, il se trompe. Ils ne font que commencer ! Il y avait une troisième personne dans le véhicule. Une jeune femme qui s'en est sortie indemne et n'a plus qu'une idée en tête : se venger !

Le début est vraiment prometteur. Certes l'action se passe à Auxerre, on repassera pour le glamour, mais, la nuit, la forêt, des coups de feu, des tueurs aux trousses, cela augure un polar palpitant. La suite confirme la première impression : le pauvre véto en voit de toutes les couleurs. Il marche dans la nuit, atteint enfin sa maison mais c'est pour y découvrir sa femme sauvagement assassinée. Bien sûr il est le principal suspect.
La suite aurait pu être la cavale du vétérinaire pour échapper à la fois à la police et à la folle qui veut sa peau mais l'auteur en a décidé autrement. Et qu'a-t-il décidé en fait ? Rien ! Si ce n'est d'écrire un livre fourre-tout qui ne trouve pas son genre, un polar où tout part en vrille. Entre une femme fatale d'une très très grande beauté, sexy en diable, qui fait tourner la tête de tous les hommes d'un simple regard et une bande de militaires qui traquent un animal venu d'Afrique, on trouve aussi un trafic de chiens, des bioterroristes et des flics dignes de Police Academy, (oui, oui, le monument du 7è art).
Bref, ce qui avait bien commencé finit très mal et on se perd un peu dans toutes les directions qu'a voulu prendre l'auteur.
Beaucoup de clichés sur les femmes, forcément vénales, les policiers bas de plafond, les hommes qui réfléchissent tous avec un organe situé bien plus bas que leur cerveau, une grosse hésitation entre polar noir et pastiche burlesque…il y a de quoi rendre perplexe le plus motivé des lecteurs.
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