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Critique de Prudence


Enorme plaisir à lire ce tome de John Scalzi que j'avais découvert avec Imprésario du troisième type en mode science-fiction humoristique. Il repart sur un style de SF plus classique et j'ai été ravie de découvrir un auteur qui me rappelle Asimov!

Il s'agit de la suite des Enfermés (qu'on lira donc après), le monde est un peu futuriste et se passe après qu'une maladie causée par un virus cause un syndrome locked-in (ce n'est pas dit comme ça) aux personnes l'ayant contracté et ayant survécu (avec d'autres séquelles variables possibles). Pour pouvoir interagir avec le monde extérieur, ces personnes ont recourt à l'informatique et un monde uniquement numérique mais également à des cispés (des robots contrôlables à distance auxquels ils sont connectés).
Le handicap et les conséquences des politiques financières pour les personnes handicapées, y sont extrêmement bien décrites. La psychologie autour du handicap également avec des réactions variables et non stéréotypées. Ça m'a touchée de voir un auteur se pencher correctement sur la question. Trop souvent nous sommes représentés de manière uniforme, sans subtilité et sans désaccord, comme un groupe homogène.

L'histoire est une enquête de deux agents du FBI (un haden et une valide) qui s'étonne de deux morts suspectes autour d'un match d'hilketa (un sport d'affrontement avec des personnes pilotant des cispés).

L'enquête est suffisamment complexe, le suspense est bon, et la psychologie des personnages est bien conçu. L'ensemble fonctionne parfaitement du début à la fin!
Le début aurait été un peu moins brute si nous avions lu le premier tome avant, mais nous avons pu raccrocher les wagons sans trop de difficultés.
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