C'est le premier essai que j'ai lu de
Frédéric Schiffter. Il se trouve que cet écrivain a également été mon professeur de philo, et j'aurais beaucoup de commentaires élogieux à faire sur ces cours, mais là n'est pas le propos!
En lisant ce livre assez personnel, puisqu'il y parle de son enfance, de la perte de son père à l'origine peut-être du regard cynique qu'il pose sur la vie, son mépris pour les gens qui affichent leur bonheur, bref en le lisant donc, j'ai été touchée par la pudique émotion qui se cache derrière ses propos faussement désinvoltes et ironiques.
J'ai toujours gardé en tête cette phrase qu'il avait adressé, un jour, face à nos questions sur la mort, à une classe de lycéens: "on devrait chaque matin être heureux d'être encore en vie, rien n'explique pourquoi notre coeur continue à battre au lieu de s'arrêter."
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