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Critique de jlvlivres


Dans « Miroirs Noirs », écrit en 1951, on est déjà plus loin dans le temps, entre mai 1960 et mai 1962, après la Troisième Guerre Mondiale. « Il faudrait un récit où Ulysse et le Hollandais volant seraient un seul et même personnage ». Un homme pédale, avec une petite charrette, seul rescapé apparemment. « Bombes atomiques et bactéries avaient fait du bon boulot ». Dans une seconde partie, le narrateur découvre une autre personne vivante, ce sera Liza, qui a fait quasi un tour de l'Allemagne, sans rencontrer âme qui vive. « L'autopsie nous apprend donc que toute l'Europe centrale est déserte ». Lui écrit. « Elle demanda : « Pourquoi écris-tu encore ? - D'ailleurs pourquoi as-tu écrit des livres ?». Elle siffla la marche de la cavalerie finnoise : pupupi : pupupi : pupupupérupupu (og frihet gar ut fra den ljugande pol) ; elle dit renfrognée : « Donc jamais pour des lecteurs, hein ? Tu ne t'es jamais senti un devoir militant ou «moral»? ».
Mais déjà le texte a changé de forme. Les textes se présentent sous forme de petits paragraphes indentés et justifient d'une typographie spécifique. Chaque paragraphe est précédé d'un titre court en italique, chose qui était déjà dans « Brand's Haide ». Cette dernière est explicitée de façon théorique dans trois essais « Calculs I », « Calculs II » et « Calculs III » publiés dans « Roses et Poireau ». La technique sera bientôt la règle dans « On a marché sur la Lande ». Il s'agit de son dernier roman avant les deux tapuscritts que sont « Abend mit Goldrand » et « Zettel's Traum », dont seul le premier a été pour l'instant traduit en « Soir Bordé d'Or ».
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