J'ai dévoré le livre en moins d'une heure, c'est bon signe. Mais j'ai récemment commencé à m'intéresser à la méditation et je me suis imprégné de thèmes bouddhistes comme le samsara, la voie, dukkha, anicca et anatta et tout ce qui a trait à la pleine conscience. Schmitt a plaqué l'histoire hagiographique de
Milarepa sur une mince intrigue à travers le temps entre des personnages d'aujourd'hui et du temps jadis. Ça ressemble à un conte, à des vignettes où les personnages sont présentés sans profondeur : le sourire du jeune
Milarepa mène à une haine inextinguible, Svastika s'accapare les biens de
Milarepa, ce dernier se venge, se repend, cherche un guide pour le ramener dans la voie du bien et trouve Marpa, qui lui fait construire des tours, puis les défaire, etc. Plusieurs vies sont résumées dans un intervalle de 80 pages en format numérique ce qui ne laisse pas beaucoup de place à l'introspection ou à l'approfondissement philosophique de thèmes profonds. Pour moi, rien de magique dans ce conte puisque tous les thèmes sont communs au bouddhisme et font partie de la culture et de la tradition orientale.
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