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Critique de michaelfenris


Pauvre Lizie! On peut dire que ses journées commencent mal! Cette jeune journaliste fraiche émoulue, tout droit sortie de l'école avec encore beaucoup d'illusions, se retrouve du jour au lendemain au centre d'une énorme affaire policière, dont le coeur n'est autre que celui qu'elle a toujours pris pour un trader avec du nez, son demi-frère Matthieu. Lorsqu'elle apprend qu'en fait il s'agit de Matt Bronson, patron d'un puissant cartel de drogue, que sa vie comme celle de ses parents semble menacée, il y a de quoi se sentir un peu déboussolée, non?
D'emblée, Lawren Schneider plante le décor: les thrillers 100 % action, nous dit-il. Il aurait pu ajouter: 0% temps mort. Sur une trame de départ qui apparait simple, Lawren déroule son histoire par petits chapitres nerveux, secs, comme des petits coups de poings, sans nous laisser le temps de reprendre notre souffle. On a aussitôt du mal à croire en un premier roman, on se dit: ce cachottier a du métier derrière lui! car l'Héritage de Lizie est bâti sur un schéma que ne renierait pas les vieux briscards de script-writers d'Hollywood, chargés de faire du scénario plausible pour les séries US qui cartonnent. Lawren Schneider peut se mettre sans problème à écrire pour NCIS ou Les Experts. C'est d'ailleurs lorsqu'il s'attarde sur le personnage de Bronson que l'auteur devient très bon, frisant l'excellence, bien meilleur à mon avis que sur les passages en France avec l'héroïne. Certaines scènes que je ne dévoilerai pas ici pour ne pas spoiler m'ont même fait penser à mon auteur fétiche, Connelly pour ceux qui ne le saurait pas :) . Et un final pied au plancher, une conclusion qui finit sur une petite phrase en Espagnol, qui résume presque à elle seule l'ambiance du roman.
Il me reste donc à découvrir la suite des aventures de Lizie, et à souhaiter à Lawren une inspiration toujours aussi fertile!
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