Un magnifique hommage à cette cousine broyée par le monde du cinéma. Un récit dans lequel
Vanessa Schneider témoigne par le prisme de sa famille d'une époque où sa cousine Maria s'adonna à tous les excès. Fille non reconnue de
Daniel Gélin, fille d'une mère qui jamais ne s'intéressa réellement à elle, Maria Schneider grandit tant bien que mal et mûrit comme elle peut.
Le récit plonge le lecteur dans les années 70. Une époque que l'auteure décrit tant par les fastes de personnages célèbres (acteurs, chanteuses…). Mais au-delà de la mise en lumière de sa cousine qui fut détruite par son rôle dans « Dernier Tango à Paris », c'est surtout la fragilité de cette dernière qui est évoquée et sa vie parmi les plus grands du cinéma. Et pourtant, qui se souvient d'elle ? Son nom s'efface peu à peu des génériques mais l'on comprend que ce qui l'a surtout blessée c'est cette place dans une famille qu'elle aura finalement cherché toute sa vie. Cet être si fragile s'est adonné à tous les excès et notamment ceux de la drogue. Mais il y a avait un roc dans son existence qui était toujours là au coeur de ses tourments : les parents de
Vanessa Schneider qui toujours l'accueillaient, la recueillaient. Et Vanessa qui grandit avec l'ombre de cette cousine, malmenée, excessive…
J'ai adoré ce livre, cet hommage si pudique finalement mais un hommage quand même. C'est tellement bien décrit et bien écrit.
Lien :
http://jadorelalecture.com/2.. Commenter  J’apprécie         30