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Citations sur Le mythe de la femme et du serpent (5)

Le culte du phallus, sous l’une ou l’autre forme, comme lingam ou comme yonî, était répandu dans le monde plus que nul autre culte. La raison en est claire, car, comme le dit Diodore, le phallus est la cause de la perpétuité des hommes. C’est ainsi qu’il a obtenu des hommages qui ne finiront jamais.
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Car remarquons que toutes les races ne connaissent pas, originellement, les phénomènes psychologiques dont nous traitons ici, que beaucoup de peuples n’ont appris à connaître la honte et la pudeur sexuelles qu’ensuite de leur contact avec la race blanche. C’est là le cas de tous les peuples dont les croyances sont, en principe, purement cosmiques, c’est-à-dire libres de tout élément surnaturel, comme par exemple le dravidisme, le bouddhisme primitif. Il en est ainsi encore, les voyageurs les plus dignes de foi nous l’assurent, chez beaucoup de tribus nègres et négritos, où l’entière nudité est le fait des femmes plutôt que celui des hommes.
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Demandons-nous pourquoi la chasteté et la pudeur ne s’harmonisent pas ; pourquoi même elles ne peuvent pas exister en nous simultanément. Il y a, cela est clair, dans cette incompatibilité allant jusqu’au plus rigoureux exclusivisme, une énigme à résoudre.
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Nous ne voulons pas rechercher ici si, relativement à l’homme, le gynan-dromorphisme a jamais été, comme le texte nous le montre dans l’humanité représentée par le premier être humain, une réalité effective et normale ; ce que nous pouvons dire, c’est que l’homme androgyne n’est pas impossible. Aujourd'hui, il est vrai, l’hermaphroditisme est un cas de monstruosité que Rudolphi, Berthold, Meyer, Gruber et plusieurs autres savants ont constaté et techniquement décrit. Les Romains ne furent pas si avisés ; les androgynes leur étaient tellement odieux qu’ils se hâtaient de les jeter à l’eau, in flumen ou in mare, quand ils leur tombaient sous la main ; et une fois, l’apparition d’un androgyne leur parut même si néfaste, qu’ils ordonnèrent des supplications publiques.
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L’homme était encore tout nature ; nature supérieure aux autres créatures, il était tout paradis, un clos privilégié dans un lieu de délices, gan be eden. Il était en si parfaite unisson avec le milieu qui l’avait produit, qu’il s’y trouvait comme l’enfant dans le sein de sa mère. Il y respirait (nous reviendrons sur ce point) par l’arbre de vie planté dans le centre du jardin ou du clos organique, et de son corps sortaient, semblables à quatre fleuves, les quatre grands membres dont des besoins incessants lui imposaient le constant usage. Mais au milieu de la créature paradisiaque s’élevait, différent de l’arbre de vie, l’arbre de la connaissance du bien et du mal, hetz ha dahath tôb wa rach, arbre qui n’est autre que l’organe de la génération.
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