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Critique de sweetie


« Comparé aux transactions défiant la légalité qu'il réussit à maintenir hors de portée des chiens de garde financiers, cacher l'obtention d'un permis de chasse pour un rhinocéros noir d'Afrique s'avère un jeu d'enfant (…) »
Hunter Winter, à qui on a attribué le prénom en référence à John A. Hunter, un chasseur professionnel de la première moitié du XXe siècle, est depuis son tout jeune âge passionné de chasse. de ses premiers trophées tuée dans les forêts américaines, son territoire s'est élargi à celui de l'Afrique, où la savane regorge encore de proies à sa mesure : léopards, buffles, steenboks, koudous, springboks, impalas, lions, et j'en passe. Aidé dans sa traque par un guide réputé, van Heeren, et ses pisteurs africains, Hunter se prépare, au début du roman, à chasser un rhinocéros mâle adulte, dont le comportement nuit au troupeau et dont on se persuade que l'éliminer sera une bonne affaire pour tous.
Le récit, hypnotique et envoûtant, dévoile les rouages d'un esprit prédateur, dès lors qu'on lui fait miroiter les difficultés d'une prise à prendre. Gaea Schoeters déploie, autour de ses personnages, un panorama grandiose dans lequel les animaux sauvages évoluent librement, ne connaissant aucune frontière, et dont le seul ennemi à craindre est l'homme, braconnier ou chasseur autorisé par l'État.
J'ai souhaité, tout au long de ma lecture, une punition à la hauteur des méfaits commis par Hunter Winter dans ce roman, que je juge inoubliable. Cinq étoiles, rien de moins!
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