Il faut d'abord dire que le texte dans l'édition 1001 nuits est incomplet, puisqu'il est amputé d'une partie de son développement sur la grammaire allemande.
Pour ce qui reste du texte,
Schopenhauer s'y montre aussi méprisable qu'il est méprisant.
Ce petit livre présente toutefois un intérêt pour les dissertations de lettres et de philosophie :
Schopenhauer y exprime une position très simple, pour ne pas dire caricaturale, sur l'importance de la préservation de la langue par le respect absolu de ses règles. Position totalement dynamitée notamment par
Victor Hugo dans sa
préface de Cromwell, qui montre qu'une langue figée est une langue morte.
On pourra également s'amuser des prétentions d'un
Schopenhauer qui s'imagine convaincant lorsqu'il affirme que Schelling, Fichte et Hegel n'ont rien à dire d'intéressant en philosophie, au prétexte que leurs textes seraient d'un abord difficile. Une audace qui confine à la stupidité.
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