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Critique de MaggyM



Hazel Hayes est planquée dans un chalet au milieu des bois; le chalet, c'est celui de son amant et de sa femme; lui n'est pas là, elle bien. Pour tenter d'égayer ces froides journées d'hiver et ne pas sombrer dans la déprime, Hazel parle au bébé qu'elle couve dans son ventre. Elle lui raconte comment, le jour où elle appris qu'elle était enceinte, un virus s'est abattu sur le monde transformant les blondes en tueuses acharnées.

Peut-être que si j'avais lu ce roman à sa sortie en 2014 (pour la version française), je lui aurais attribué plus d'étoiles. Parce qu'au départ, c'est bien entendu une dystopie reposant sur la propagation d'un virus à travers la planète. Mais depuis, la Covid est passée par là et finalement, la plupart des éléments que l'autrice a imaginé comme étant "terribles" se sont finalement produits de près ou de loin. Donc, d'une part, ce constat rend assez mal à l'aise à la lecture car l'autrice a deviné bien avant l'heure qu'en cas de telle crise l'être humain révèle toujours ce qu'il a de pire en lui, perdant toute capacité de raisonnement rationnel et appliquant à l'aveugle des procédures et règles plus folles les unes que les autres. Sans que rien ne s'arrange bien entendu.
D'autre part, ayant un bagage intellectuel que les lecteurs d'origine n'ont pas, on se pose des questions (sur la propagation, les positionnements politiques,...) auxquelles l'autrice n'apporte bien entendu jamais de réponse.

L'intrigue en elle-même est partagée entre tout ce qui tourne autour du virus qui touche les blondes et ce qui arrive à l'héroïne, rousse, donc, blonde pour certains, et la navrante histoire "d'amour" entre elle et son maître de thèse dont elle est tombée enceinte. Ce n'est pas mal écrit, mais finalement ni l'un ni l'autre de ces deux aspects du récit ne m'ont passionnée. Je ne me suis pas non plus attachée à Hazel ni à aucun autre personnage et finalement, ce fût une lecture assez décevante.
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