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EAN : 9780385671057
400 pages
Alto (01/01/1900)
2.9/5   58 notes
Résumé :
Pour la pauvre Hazel Hayes, les choses commencent à mal tourner lorsqu'elle apprend qu'elle est enceinte, une gracieuseté de son professeur d'université, marié et maintenant loin d'elle. Elle vient d'emménager à Manhattan et a de la difficulté à trouver ses repères. Et tout ça à quelques heures de l'apocalypse... Des attaques meurtrières, que rien ne semble relier, se multiplient aux quatre coins de la ville. Il faut se rendre à l'évidence : une épidémie frappe les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
2,9

sur 58 notes
Et si les blondes étaient dangereuses ?
C'est en tous cas ce qu'imagine Emily Schultz en les rendant responsables des pires agressions contre quiconque aura le malheur de croiser leur chemin.
La narratrice, Hazel Hayes est témoin de la première lorsqu'une femme pousse violemment une jeune fille sous le métro.
Des attaques toutes violentes se produisent aux quatre coins de la planète et plus particulièrement dans les pays Scandinaves.
Il s'avère rapidement qu'un virus particulièrement virulent s'attaque aux femmes blondes, naturelles ou décolorées.
Hazel est rousse, donc potentiellement dangereuse.
De plus, elle traverse une mauvaise passe, sa thèse est au point mort et elle est enceinte d'un homme marié. C'est à cet enfant à naître qu'elle s'adresse tout au long du roman.
La quatrième de couverture présente le livre comme un roman drôle et glaçant ! Et là, je n'ai pas compris, j'ai trouvé l'action inaboutie, malgré une bonne idée de départ.
Je me suis ennuyée tout au long de ces 350 pages et seule l'écriture simple et agréable de l'auteure m'a permis d'arriver au bout de cette lecture.
Peut-être suis-je en partie responsable de mon rendez-vous raté avec "les blondes",
ma tête de blonde étant accaparée par quelques problèmes actuellement , je n'ai peut-être pas eu l'attention suffisante pour émettre une appréciation très juste sur ce roman.
Je présente donc mes excuses aux éditions Asphalte qui ont eu la gentillesse de m'offrir ce livre pour ce commentaire mitigé.
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Une épidémie ne touche que les blondes, les rendant folles et meurtrières.
Oui bon.... super idée de base ... encore faudrait-il que l'histoire se tienne....


Dans ce roman, nous suivons Hazel Hayes, jeune étudiante qui suite à une relation amoureuse avec son maître de thèse se retrouve enceinte et loin de chez elle lorsque l'épidémie de Furie Blonde se propage. Elle décide de quitter New York pour retourner au Canada, seulement les frontières sont fermées et les autorités méfiantes. Arrivée au Canada, elle est mise en quarantaine pendant 8 semaines avant d'être libérée et de découvrir que son monde a bien changé.


Le concept de départ était plutôt bon et drôle. Les blondes prennent le pouvoir et décident de passer de la gentille demoiselle à la tueuse sanguinaire ^^ Seulement, gros problème lorsque l'on lit ce livre : on ne comprend pas comment est arrivée cette épidémie, quels sont ses modes de transmissions, quels sont ses effets.... Nous avons juste l'idée d'une épidémie et basta.
La fin n'est pas mieux puisqu'il est question d'un vaccin.... mais rien de plus.
Bref, on termine se livre avec un sentiment de manque et d'inachevé... C'est vraiment frustrant.

Ensuite, la narration faite par Hazel Hayes s'adressant à son bébé à naître et mélangeant présent actuel, présent passé et flash-back à de quoi déstabiliser. Les faits relatés sont mous, sans grande consistance et focalisé sur son petit univers à elle alors qu'il est question d'une pandémie. Il aurait été utile de montrer le côté "catastrophe" de l'épidémie en rendant le texte plus anxiogène. Là, nous n'avons que Hazel, son bébé, Grace.... et rien de plus.

Enfin, soyons honnêtes... ce livre est d'une mollesse, d'une platitude effroyable !!!! Les scènes où les quelques blondes disjonctent sont "gentilles" voire risibles.... On aurait vraiment pu faire quelque chose de plus terrifiant, mais là, c'est plat, sans grande envergure avec le sujet. le récit donne juste l'impression que le monde est victime d'une pénurie de coca cola et non que des gens meurent. ^^


Pour résumer, une histoire plate malgré la promesse faite dans le résumé. Un récit banal et sans attrait.Grosse déception après l'avoir lu.
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Un livre que j'ai choisi pour quelques jours de vacances et qui se révèle être une très bonne surprise.
Je n'en attendais pas grand chose au vu du résumé : une épidémie fait rage au Canada et aux USA : un virus étrange (amené par des puces) attaque les femmes de toutes âges, femmes qui ont comme point commun d'être blondes (naturelle ou artificielle). Pour tout dire je m'attendais à de gros clichés sur les blondes et pas du tout : c'est plutôt fin et bien pensé.
Hazel, la personnage principale nous raconte cette épidémie, en alternant le présent (elle est seule dans un chalet, enceinte de huit mois) avec le déclenchement de l'épidémie 6 mois plus tôt.
Les symptômes de la maladie sont les suivants : la malade devient « étrange » puis agressive et finit par « tuer »ses voisins (et se faire tuer par la police). Cet aller-retour entre présent et passé est bien amené et donne envie de savoir la suite.
Hazel est universitaire et spécialiste dans la communication : elle est à la fois naïve (son directeur de thèse l'a séduite et elle tombe enceinte) et mûre dans ses réflexions sur un monde qui se délite.

Dans cette vision apocalyptique, est il utile de dire que tous les pays ne sont pas touchés également ? Même si le livre se centre sur New-york et sur Toronto , il s'agit d'une épidémie mondiale et des pays comme les pays nordiques sont particulièrement touchés. L'Asie et l'Afrique sont peu concernées par l'épidémie.
La gent masculine est épargnée par le virus et « parque » les femmes suspectées d'être atteintes. Hazel, blonde vénitienne pour ne pas dire rousse, est « internée » dans un centre de quarantaine jusqu'à sa « libération » et son installation dans un chalet avec une personne pour le moins étrange....
En parallèle, elle parle affectueusement au bébé qui est dans son ventre et j'ai trouvé le ton très juste ...ce bébé va naître dans un monde dévasté (six mois après le début de l'épidémie on sait que 20 pour-cent de la population a été touchée par le virus ou ses conséquences ). La maladie est finalement peu contagieuse mais mortelle à quasiment 100%.
L'autre élément qui en fait un des ressorts est que Hazel est confinée deux mois dans ce centre (sans qu'aucune information ne filtre), sa sortie de quarantaine sera l'occasion d'un contraste saisissant entre le «  cocon » de la quarantaine qui bien que difficile a « protégé » les personnes isolées de ce qui se passait dehors.
En bref une excellente surprise ......
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Hazel Hayes est planquée dans un chalet au milieu des bois; le chalet, c'est celui de son amant et de sa femme; lui n'est pas là, elle bien. Pour tenter d'égayer ces froides journées d'hiver et ne pas sombrer dans la déprime, Hazel parle au bébé qu'elle couve dans son ventre. Elle lui raconte comment, le jour où elle appris qu'elle était enceinte, un virus s'est abattu sur le monde transformant les blondes en tueuses acharnées.

Peut-être que si j'avais lu ce roman à sa sortie en 2014 (pour la version française), je lui aurais attribué plus d'étoiles. Parce qu'au départ, c'est bien entendu une dystopie reposant sur la propagation d'un virus à travers la planète. Mais depuis, la Covid est passée par là et finalement, la plupart des éléments que l'autrice a imaginé comme étant "terribles" se sont finalement produits de près ou de loin. Donc, d'une part, ce constat rend assez mal à l'aise à la lecture car l'autrice a deviné bien avant l'heure qu'en cas de telle crise l'être humain révèle toujours ce qu'il a de pire en lui, perdant toute capacité de raisonnement rationnel et appliquant à l'aveugle des procédures et règles plus folles les unes que les autres. Sans que rien ne s'arrange bien entendu.
D'autre part, ayant un bagage intellectuel que les lecteurs d'origine n'ont pas, on se pose des questions (sur la propagation, les positionnements politiques,...) auxquelles l'autrice n'apporte bien entendu jamais de réponse.

L'intrigue en elle-même est partagée entre tout ce qui tourne autour du virus qui touche les blondes et ce qui arrive à l'héroïne, rousse, donc, blonde pour certains, et la navrante histoire "d'amour" entre elle et son maître de thèse dont elle est tombée enceinte. Ce n'est pas mal écrit, mais finalement ni l'un ni l'autre de ces deux aspects du récit ne m'ont passionnée. Je ne me suis pas non plus attachée à Hazel ni à aucun autre personnage et finalement, ce fût une lecture assez décevante.
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Deux couvertures parce que vous le valez bien ! J'ai reçu le roman dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babélio avec la première : longue mèche de cheveux blonds qui s'apprêtent à être coupés par une paire de ciseaux rouillés. Tout de suite nous reviennent en mémoire des histoires de jeunes filles tondues avant d'être jugées, tondues pour rajouter la honte et l'humiliation à la condamnation qui va suivre, tondues pour nier leur féminité.

La deuxième couverture est plus moderne et correspond davantage selon moi à la dystopie imaginée par Emily Schultz. Il s'agit d'un nuancier avec des échantillons de cheveux teints disponibles dans tous les salons de coiffure. le blond y occupe la place centrale ! le personnage principal, Hazel Hayes est fille de coiffeuse et connaît par coeur ces nuanciers : elle sait dissimuler sa flamboyante rousseur sous un brun terne ! Pas très à l'aise dans ses baskets, elle aime se fondre dans le décor et démonte dans sa thèse le primat de la femme idéale : grande, mince, blonde et option non obligatoire, douée de raison. Elle habite Toronto mais bénéficiaire d'une bourse pour poursuivre son travail à New-York, elle séjourne dans la ville à la grosse pomme quand surviennent les premiers cas de "rage" blonde. Des femmes blondes, que cette couleur soit naturelle ou pas, sont soudain frappées de folie et s'attaquent sans aucune distinction de sexe ou d'âge aux premières personnes qui croisent leur chemin.

Hazel découvre au même moment que sa courte liaison avec son directeur de thèse a créé un "dégât collatéral" inattendu : elle est enceinte et ne sait pas comment réagir face à cette grossesse. Les événements vont se charger de décider à sa place. L'auteur nous décrit avec une précision clinique les comportements d'une société moderne face à une pandémie. Face au péril blond, nos contemporains n'ont pas plus d'humanité que leurs ancêtres qui chassaient les femmes soupçonnées de sorcellerie. Les salons de coiffure ne désemplissent pas, les femmes se rasent les cheveux ou les teignent pour cacher leur blondeur originelle : elles craignent les réactions de rejet ou de peur. Les blondes ne suscitent plus le désir mais la peur !

Les hypothèses les plus fantaisistes circulent sur ce virus, les médias les relaient et attisent les craintes. Hazel tente de regagner Toronto mais est arrêtée à la frontière où la toison de son pubis la trahit. Elle va subir huit semaines d'isolement dans une école primaire réquisitionnée, qui tient plus de la prison que d'une résidence de vacances. Quand elle sera autorisée à quitter ce lieu, il sera trop tard pour avorter. C'est peut-être cette vie qui pousse en elle qui va lui donner l'énergie d'affronter un monde déboussolé, où la peur de la contamination génère des comportements extrêmes qu'ils soient individuels ou collectifs : un policier abat une femme atteinte du virus comme il tirerait un lapin, des militaires éliminent toutes les blondes qui se trouvent dans la salle 3 de l'école primaire car des nombreux cas y sont apparus.

Notre héroïne atteint Toronto mais ce n'est pas la fin de son périple... le propriétaire de son appartement a reloué celui-ci, la croyant morte : elle n'a plus de toit. Trouver refuge chez sa mère est impossible car elle apprend son décès : une coiffeuse, forcément, est en première ligne sur le front du virus ! Dans un élan presque désespéré, elle emprunte la voiture d'une amie pour gagner le chalet où elle a séjourné un week-end avec son amant...

Emily Schultz nous montre que le vernis de la civilisation est très mince, que la solidarité avec les malades devient rapidement un mot vain quand quelques cas isolés se transforment en épidémie puis pandémie. Son héroïne, anti Lara Croft, boulotte à lunettes, nous fait vivre au rythme des événements qui bousculent tous ses repères et forcément, l'on s'attache à elle. La fin ouverte voulue par l'auteur nous laisse un peu frustrée : on lui souhaite le meilleur ainsi qu'à son bébé, son "hamster dans sa roue" ...

Merci aux éditions Asphalte pour ce roman d'anticipation très réussi !
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critiques presse (1)
LaPresse
20 janvier 2014
Pendant 500 pages, écrites à la première personne, [l'auteur] va raconter au foetus qu'elle porte les péripéties qui l'ont menée dans un chalet perdu sous la neige, dans la région de Toronto, alors que l'univers entier a sombré dans l'hystérie et que les blondes se font tondre!
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Les femmes ont des rêves stupides. Nous ne nous faisons des compliments que pour mieux nous démolir. Nous ne sommes pas comme les hommes ; les hommes se serrent tout le temps la main, la haine au cœur, et se livrent à des engueulades publiques dont l’enjeu est évidemment le pouvoir et le désir d’avoir le dessus. Ils veulent tous sortir vainqueurs, si ce n’est pour l’argent, c’est pour l’accouplement. Ils le savent tous, du premier au dernier. Mais les femmes sont des animaux civilisés. Nous avons quelque chose à prouver, nous aussi, mais nous touillons notre colère au fond de nos verres à cocktail à l’aide d’une paille et aspirons le liquide amer en y laissant des traces de rouge à lèvres. Nous faisons des commentaires sur vos cheveux ou votre robe dans le seul but de vous infliger un compliment hypocrite, pour que vous vous sentiez pauvre et idiote, trop grosse ou trop maigre, trop jeune ou trop vieille, inculte, incompétente, indésirable. Pour les femmes, le pouvoir s’acquiert discrètement, par degrés. Je pourrais écrire une thèse sur de telles femmes, et je l’ai presque fait.
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Une Jeep est venue me récupérer peu après. Le conducteur a klaxonné et les agents m’ont laissée sortir par une porte latérale. Mon conducteur portait un masque, des gants et des lunettes ; ses cheveux étaient recouverts d’un bonnet de chirurgien. J’ai été escortée silencieusement et rapidement de l’autre côté du tarmac, où nous attendait un minibus.
J’ai pris place parmi six ou sept autres femmes, toutes plus avancées dans leur grossesse que moi. Certaines rentraient à peine dans leur siège. J’ai lu quelque part qu’il est interdit de prendre l’avion au-delà du septième mois de grossesse, et maintenant que je suis à ce stade, je peux affirmer que la plupart de ces femmes se trouvait entre leur cinquième et septième mois. Mais à ce moment-là, elles m’ont semblé énormes. Il est possible que je n’ai eu cette impression que parce qu’elles jetaient sur moi des regards suspicieux ; je les avais retardées, peut-être même fait revenir des confins de l’aéroport. Le conducteur a démarré et on s’est mis en route. On a traversé le tarmac jusqu’à une route secondaire, puis contourné l’aéroport avant de prendre la sortie en direction du centre-ville.
P 162
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Je regardais la poussière rouge de mes cheveux à l'intérieur d'un sac plastique, comme de l'herbe fraîchement coupée, mais de la mauvaise couleur.
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On sait qu’il y a des choses qu’on ne pourra jamais écrire dans un courriel parce que quelqu’un d’autre risque de le trouver. On sait aussi qu’il n’est permis d’appeler que certains jours et à certaines heures. Et, malgré ces précautions, le numéro reste gravé, de multiples fois, dans la mémoire du téléphone si quelqu’un prend la peine de vérifier. Plus les amants entrent en communication, plus ils ont de chances de se faire pincer.
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Les femmes ont des rêves stupides. Nous ne nous faisons des compliments que pour mieux nous démolir. Nous ne sommes pas comme les hommes ; les hommes se serrent tout le temps la main, la haine au cœur, et se livrent à des engueulades publiques dont l’enjeu est évidemment le pouvoir et le désir d’avoir le dessus. Ils veulent tous sortir vainqueurs, si ce n’est pour l’argent, c’est pour l’accouplement.
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Vidéo de Emily Schultz
Les Blondes, un roman d'Emily Schultz | Traduit de l'anglais par Éric Fontaine | Éditions Alto | Janvier 2014 | Animation : Brian Joseph Davis | Merci au Conseil des arts du Canada. --- Pour la pauvre Hazel Hayes, les choses commencent à mal tourner lorsqu'elle apprend qu'elle est enceinte, une gracieuseté de son professeur d'université, marié et maintenant loin d'elle. Elle vient d'emménager à Manhattan et a de la difficulté à trouver ses repères. Et tout ça à quelques heures de l'apocalypse...
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