Citations sur J'avais douze ans... (39)
Avoir confiance en quelqu'un c'est l'aimer.
A force de hurler, un soir je n’avais plus de voix dans le silence. Il n’y avait plus que ce silence, j’étais le silence. Et j’ai voulu mourir un samedi soir, comme on va danser.
Je parle mal hein ? Je vous parle mal surtout. C’est pour que vous compreniez. Les gros mots et les insultes vous frappent de plein fouet. Tant mieux, c’est peut-être que vous écoutez enfin le silence des autres.
Tant de fois j’ai espéré que quelqu’un me pose la seule question, l’unique : « Dis-moi qui te fait du mal ? ».
Personne ne l’a jamais posée cette question. Ah oui ! j’oubliais. On peut pas deviner, c’est ça ? A quoi vous servez alors, les adultes ? Vous n’entendez pas les cris dans le silence ? Vous ne devinez pas le vrai derrière les mensonges ?
à cette seconde, je jure que le mot amour a disparu de ma vie.
Le trajet de l'école était long maintenant qu'on habitait cette belle maison avec des roses dans le jardin. Je l'aurais achetée rien que pour les roses, moi. C'est si propre une rose, ça sent bon, ça se défend bien avec ses épines. J'aime les roses.
Qu'est ce qu'il m'arrive ? Il est là dans son peignoir marron, debout devant mon lit, l'air bizarre, le regard dur, froid, comme si j'avais fait quelque chose de mal. J'ai rien fait de mal aujourd'hui. Pourquoi j'ai peur ? Je recule contre le mur, je m'y écrase, je tire le drap sur moi. Je devrais sûrement foutre le camp, me barrer, mais il y a le mur derrière moi et mon père devant.
Ça, voyez vous, c'est la pire des saloperies. On vous viole, et on voudrait vous faire avaler que parce qu'on n'a rien dit, par trouille, c'est qu'on aimait ça.
Libérer l’âme du ressentiment est le premier pas vers la guérison.
Alors les étoiles pouvaient bien briller,le ciel restait noir et sinistre.
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