La Sicile est une ile fascinante,beni des Dieux pour sa richesse,ses paysages, sa cuisine, son passé archéologique,mais confrontée à un grand dilemne, celui de la mafia, qui gère méme les petits affaires de la vie courante.
Dans ce recueil de treize récits,écrits entre 1959-1972, à l'exception d'un (Processo per violenza),
Sciascia ,l'enfant du pays raconte avec sa prose magique,maniant l'ironie a l'extrême ,son ile et ses personnages,alternant les genres,faits divers,policier,récit historique..L'imposture des pouvoirs établis: la mafia, l'église, les partis clientélistes,les intérêts privés, sont au coeur de ces nouvelles.
Une controverse truculente entre un syndicaliste communiste et sa femme profondément catho (La rimozione/L'enlèvement ) / discussion encore plus truculente entre deux mafiosos,l'un devant se présenter devant le juge ,l'autre lui apprend dans le dictionnaire ,les différentes définitions du mot "mafia",afin qu'il puisse se défendre(La filologia) / des paysans qui se saignent à mort pour se payer leurs traversées pour "Nuovaiorche" et se retrouve à.....(Il lungo viaggio)/ un voyage en train d'un ingénieur de Rome a Agrigento, avec une famille avec deux bambins gâtés ,mal élevés ,dont l'un fait le sel du récit (
La mer couleur de vin)...je ne vais pas tous les résumer,
Sciascia est un conteur hors-pair, ces récits sont un grand bonheur de lecture,j'ai adoré! Pour qui ne connait pas encore son oeuvre un excellent livre pour s'initier!