Ceux qu'on choisit

Je ne sais pas pourquoi avoir été tentée par cette pavasse. Tournant les pages, je me suis laissée prendre par les traits et intriguée par la vie de Wini, j'ai été touchée par sa solitude et son envie de rentrer dans le moule. C'est la rentrée et il est temps de se trouver des nouveaux amis. Ses copines d'enfance ont changé d'école et la voilà seule avec ses rêves et ses pensées. Avec qui les partager ? April et Oscar vont être les parfaits étrangers venant bouleverser son train-train avec leurs différences et leurs caractères. Ceux qu'on choisit est une BD traitant de l'acceptation de soi, des troubles du comportement alimentaire, de l'homosexualité, de la famille ... C'est vaste et fait avec beaucoup de positivité. On suit la vie de Wini évoluer et la voir s'ouvrir au monde au fil du roman graphique est synonyme de plein d'espoir pour les lecteurs perdus et en quête de soi. Une jolie petite surprise !

Wini est une jeune de 15 ans, mal sans sa peau qui entre en deuxième année de lycée et qui s'est vu séparée de ses deux meilleures amies pendant les vacances d'été.
Elle va devoir apprendre à se faire de nouveaux amis tout en donnant beaucoup de temps à son emploi du temps. Wini à un don pour le dessin et l'écriture, son exutoire quand le soir, elle se couche et que son mal-être se mut en anxiété.
Elle va pourtant se battre pour garder la tête hors de l'eau et se découvrir elle-meme...

Cette BD m'a vraiment touché, les sujets présents ont un impact énorme sur tous et moi la première. On y lit des jeunes qui ont des troubles alimentaires sévères, des recherches d'identité sexuelle, des conflits parentaux... J'ai versé quelques larmes en lisant le mal-être de Wini dans lequel je me suis retrouvée à l'âge de 15 ans mais aussi à 30 ans et encore aujourd'hui à 40 ans...

Sarah Winifred Searle nous offre une BD pleine de douceur et bienveillance. Elle traite plusieurs sujets difficiles tels que les troubles alimentaires, la dépression et l'anxiété, le tout dans un contexte vraiment bienveillant et très inclusif (plein de représentations LGBTQIA +). J'ai adoré l'amitié qui se forme entre les personnages, même si j'ai trouvé la fin un peu abrupte et pas assez développée.

Une jolie BD ado, à mettre entre les mains de tous.tes à partir de 12 ans, qui aborde la quête de l'identité, l'amitié parfois complexe à distinguer de l'attirance, l'accomplissement de soi, et tout cela avec beaucoup de tendresse et d'humour.
La BD traite aussi des troubles du comportement alimentaire avec beaucoup de finesse, et peut être une ressource intéressante pour aborder le sujet en douceur.
Une jolie découverte pour moi

Sarah Winifried Searle signe un roman graphique bourré de charme et de fantaisie, chargé d'une belle tonicité et qui raconte la période parfois ingrate des études, la prise en charge de soi-même à travers la création et les non-dits qui engendrent bien des incompréhensions. Au fil des pages, elle aborde aussi des thématiques comme les troubles alimentaires, les émois amoureux, la solidarité et l'adolescence. Avis aux amateurs de comics ! Une bonne lecture du vendredi soir pour décompresser de la semaine de boulot. Cinq étoiles !

Winifred fait sa rentrée au lycée, ce qui l'angoisse énormément. Mal dans sa peau, c'est une jeune fille plutôt solitaire, surtout depuis que ses amies ne sont plus dans le même établissement. Elle se renferme sur elle-même jusqu'à sa rencontre avec April et Oscar en classe d'art. Créatifs et rebelles, ils semblent bien dans leur corps et dans leur tête, assumant pleinement qui ils sont, n'ayant que faire du regard des autres. Une belle amitié va alors naître entre eux, entre soirées clandestines, virées shopping, et création d'une petite BD, qui va permettre à Winifred de s'ouvrir peu à peu et de commencer à s'accepter. Mais la jeune fille cache un secret qu'elle n'a pas le courage de s'avouer à elle-même, et qu'elle ne veut partager avec personne, ce qui pourrait détruire cette nouvelle amitié...

Un roman graphique pour adolescents aux sujets sensibles, mais plein de positivité ! Véritable ode à l'amitié salvatrice, Ceux qu'on choisit aborde l'entourage que l'on se choisit, qui peut devenir une véritable famille et qui peut aider à mieux s'accepter. Sarah Winifred Searle aborde ici des thèmes importants liés au mal-être adolescent – l'acceptation de soi et de son corps, la question du genre, la recherche de sa sexualité, l'anxiété, les troubles alimentaires, la dépression, l'auto-mutilation, la peur du regard des autres, les questionnements sur l'avenir… frontalement, avec beaucoup de véracité, d'émotion et un peu d'humour ! On y suit Winifred dans sa vie quotidienne, au fil des rapports sociaux qu'elle tente de créer avec ses nouvelles rencontres, au fil de ses angoisses et de son besoin d'être épaulée et comprise. Peu à peu, et ce grâce à ses amis mais également à la fiction – puisqu'elle invente des histoires et adore dessiner – elle va s'accepter et surtout accepter le mal qui la ronge pour tenter de s'en libérer.

Un très beau roman graphique sur l'adolescence, ses joies et ses peines, à lire à partir de 13 ans !

La rentrée scolaire n'a rien d'une sinécure. Finies les vacances et retour sur les bancs de cours ! Winifried appréhende le mois de septembre, car elle ne sait pas ce qu'elle va trouver dans l'école d'art qu'elle connaît pourtant bien. Ses amies ont quitté l'établissement et elle devra bâtir de nouveaux liens sociaux. D'un tempérament solitaire et mal dans sa peau, il lui faudrait également vaincre sa timidité pour progresser. Oscar et April s'imposent pourtant à elle telle une évidence. En leur compagnie, elle pourrait se réinventer, vivre mille félicités et aller au-delà du simple rêve. Entre soirées pyjamas clandestines, achats compulsifs à la friperie et réalisation de fanzines, la jeune femme se révèle lentement à elle-même, rayonne et acquiert de l'assurance. Néanmoins, elle recèle un secret qu'elle ne souhaite pas divulguer, car celui-ci pourrait fort bien lui coûter la bienveillance de celles et ceux qui l'entourent !