AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Acerola13


Campo Santo se divise en deux parties dont on peine à comprendre le lien. La première rassemble quelques nouvelles ayant pour décor la Corse : promenade à Ajaccio où tout semble se rapporter à Napoléon, description du cimetière de Piana et digression de l'auteur sur les croyances et le rapport à la mort des Corses, ou encore éloge de la forêt de Bavella qui suscite des souvenirs germaniques au narrateur...

La deuxième partie s'ouvre elle sur une quinzaine d'essai traitant tous d'écrivains allemands, que je ne connaissais pas pour la plupart (Handke, Améry...Grass, Kafka et Nabokov pour les plus connus). On y retrouve des observations propres à Sebald sur l'après-guerre et la culpabilité allemande face aux atrocités commises, ainsi que la quasi absence de cette thématique dans la littérature allemande.

Corpus finalement très curieux, je retiens surtout de cette succession d'essai une désagréable impression de dérive intellectuelle constante de l'auteur au détriment de toute narration : les propos sont intéressants mais soporifiques, tant par les remarques fleuve de Sebald que par leur caractère analytique sous un prisme académique.
Ajoutons à cela que je ne suis pas une grande amatrice de la littérature allemande, et que j'ai trouvé la mise-en-page barbare : il m'a fallu m'accrocher pour parvenir à terminer ce bouquin pourtant pas si épais...Une première rencontre peu concluante avec Sebald !
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}