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Critique de jg69


Dans son précédent livre Patrick Sébastien y racontait avec émotion les derniers instants passés auprès de cette mère majuscule que fut la Dédée, comme on l'appelait là-bas près de Martel. Surprise aussi parce qu'au delà de l'amuseur public, j'avais découvert une sincère et jolie plume. Et bien, Patrick Sébastien nous revient usant de la même technique d'écriture pour raconter ses instants vécus, ses désillusions, ses petits ou grands souvenirs, chagrins ou grands bonheurs,...
"J'ai décidé d'écrire pendant deux mois. Juillet, août. En diapos d'été. En instantané. À l'instant et à l'instinct, comme j'aime tant le faire. Sans préméditation. Et sans rature comme je te l'ai confié. Plaisir d'humeur." L'ensemble se laisse lire avec plaisir avec toujours des phrases bien senties.
Les premières pages sont évidemment consacrées à sa mère, qui n'a pas disparu. Selon lui, elle continue à l'accompagner au jour le jour, tel le Gemini Cricket de Pinocchio. Ange gardien, elle continue à veiller sur sa destinée. Certaines pages de ce livre sont d'ailleurs le fruit d'un dialogue entre lui et sa mère. C'est assez surprenant.
Entre autres sujets, il évoque sa fille adoptive Lily, la fameuse malédiction de Piaf (la chanteuse en noir porterait en effet malheur), des synchronicités troublantes, la maladie, ses petits et grands coups de gueule sur le milieu du show-bizz comme de la politique. Il évoque le Dard, le mouvement pour plus de respect et de dignité qu'il a porté sur les fonds baptismaux avant de se rétracter. Même s'il ne s'épanche pas trop sur ce sujet, on sent que ce fut pour lui une grande désillusion. Il parle comme personne de son Sud-Ouest natal. "La page blanche est la meilleure des psychanalyses", conclut-il
Un livre une fois de plus sincère.
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