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Critique de AngeliqueL73
Pauline Dubuisson, étudiante en médecine a été jugée aux assises pour avoir tué Félix son fiancé qui l'avait quittée.
A sa sortie de prison, elle s'installe avec sa mère le temps de terminer ses études de médecine. A cette époque, pour tenter de garder l'anonymat, elle change son prénom en Renée.
C'est à ce moment-là que sort au cinéma « La vérité », un film très inspiré de son histoire avec pour interpréter le rôle de Pauline – Brigitte Bardot. le film est un succès, sa mère ne veut pas qu'elle le voit mais elle y va quand même. Ce qu'elle redoute plus que tout, c'est la scène du suicide de son père au lendemain de son arrestation. Mais ce n'est pas le suicide de son père qu'elle va découvrir à l'écran mais le sien et ce spectacle va l'anéantir. Pour elle, le scénariste a réalisé le rêve de ses juges, la tuer. Neuf années de prison l'avait moins fait souffrir qu'une heure et demie dans l'obscurité d'une salle de cinéma.
Ce film la pousse à quitter la France pour recommencer une nouvelle vie, elle part s'installer à Essaouira au Maroc.
Là-bas, elle rencontre Jean dont elle tombe follement amoureuse. Cet amour réciproque pousse tout naturellement Jean à demander celle qu'il connait sous le nom de Renée en mariage.
Alors le même dilemme que par le passé refait de nouveau surface, Pauline doit-elle briser le silence en racontant à Jean son passé, lui révéler que le film avec Bardot qu'il adore est inspiré de sa vie ?
Au début de ma lecture j'étais un peu déroutée par le personnage de Pauline, je ne savais pas trop quoi penser d'elle, regrettait-elle son crime, avait-elle tuer froidement sans regret, pourquoi était-elle résignée à subir le verdict de ses juges sans même se défendre. Bref elle me semblait froide, distante, sans moral et sans coeur.
Puis vient le temps de ses confidences quand elle écrit sa vie dans des carnets pour les remettre à Jean. Et là, le ressentis est tout autre, le récit de sa vie est bouleversant, on se demande comment un être humain peut surmonter des épreuves d'une telle cruauté et malgré ça se relever et avancer de nouveau.
Cela n'absous pas ni n'excuse son crime mais on peut se laisser aller à avoir de la compassion pour cette femme qui elle aussi à des moments de sa vie a été une victime et dont les coupables n'ont finalement pas été jugés.
C'est l'histoire d'une femme marquée à vif par des secrets difficiles à avouer et durs à entendre.
A sa sortie de prison, elle s'installe avec sa mère le temps de terminer ses études de médecine. A cette époque, pour tenter de garder l'anonymat, elle change son prénom en Renée.
C'est à ce moment-là que sort au cinéma « La vérité », un film très inspiré de son histoire avec pour interpréter le rôle de Pauline – Brigitte Bardot. le film est un succès, sa mère ne veut pas qu'elle le voit mais elle y va quand même. Ce qu'elle redoute plus que tout, c'est la scène du suicide de son père au lendemain de son arrestation. Mais ce n'est pas le suicide de son père qu'elle va découvrir à l'écran mais le sien et ce spectacle va l'anéantir. Pour elle, le scénariste a réalisé le rêve de ses juges, la tuer. Neuf années de prison l'avait moins fait souffrir qu'une heure et demie dans l'obscurité d'une salle de cinéma.
Ce film la pousse à quitter la France pour recommencer une nouvelle vie, elle part s'installer à Essaouira au Maroc.
Là-bas, elle rencontre Jean dont elle tombe follement amoureuse. Cet amour réciproque pousse tout naturellement Jean à demander celle qu'il connait sous le nom de Renée en mariage.
Alors le même dilemme que par le passé refait de nouveau surface, Pauline doit-elle briser le silence en racontant à Jean son passé, lui révéler que le film avec Bardot qu'il adore est inspiré de sa vie ?
Au début de ma lecture j'étais un peu déroutée par le personnage de Pauline, je ne savais pas trop quoi penser d'elle, regrettait-elle son crime, avait-elle tuer froidement sans regret, pourquoi était-elle résignée à subir le verdict de ses juges sans même se défendre. Bref elle me semblait froide, distante, sans moral et sans coeur.
Puis vient le temps de ses confidences quand elle écrit sa vie dans des carnets pour les remettre à Jean. Et là, le ressentis est tout autre, le récit de sa vie est bouleversant, on se demande comment un être humain peut surmonter des épreuves d'une telle cruauté et malgré ça se relever et avancer de nouveau.
Cela n'absous pas ni n'excuse son crime mais on peut se laisser aller à avoir de la compassion pour cette femme qui elle aussi à des moments de sa vie a été une victime et dont les coupables n'ont finalement pas été jugés.
C'est l'histoire d'une femme marquée à vif par des secrets difficiles à avouer et durs à entendre.
