Un tableau de Chaïm Soutine, La petite fille à la poupée.
Tableau qui interpelle l'auteur.
Il s'associe à cette petite fille.
Oui, sa très jeune mère s'amusait chaque week-end à le travestir en petite fille.
Une robe en dentelle blanche :
« Ma belle, ma beauté, ma petite fille chérie...... »
Le reste de la semaine, il vit avec ses grands-parents.
On est dans les années 60.
Que d'émotions en lisant ce livre ;
Émotions parce que
Jean-Luc Seigle est mort et que ce livre est le premier d'une trilogie dont on ne saura jamais la fin.
La sensibilité de l'auteur est là, bien présente
Il nous livre pudiquement son enfance, sa famille.
En même temps, il mêle
L Histoire à sa propre histoire.
J'ai été plus que surprise en voyant ce livre en librairie, connaissant sa disparition en 2020.
Quel beau cadeau posthume il nous fait !