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Critique de Isacom


Du coup d'État de 1980 au séisme de 1999, deux décennies dans la vie des habitants de Yedikule, un quartier d'Istanbul.
Le roman suit notamment quatre jeunes, filles et garçons, et leurs voies vers la vie d'adulte.
C'est sous la dictature qu'ils grandissent : un père est prisonnier politique, une des filles choisira la clandestinité révolutionnaire…
Elle sait de quoi elle parle, Pinar Selek, dans son roman largement autobiographique : accusée à tort de terrorisme, elle a été emprisonnée, torturée, puis libérée ; elle a émigré en France où la justice turque la poursuit toujours. Son énième procès, après de multiples condamnations, acquittements, re-condamnations, aura lieu en juin 2024.
On sent qu'elle a souhaité, dans ce livre, illustrer les différentes prises de position dans la société turque.
Et en même temps, elle a voulu décrire la vie de quartier et la solidarité des habitants, face à la pauvreté et la précarité.
Et puis aussi s'interroger sur les choix que l'on fait et les renoncements.
Mais tout ça, ça fait beaucoup.
Elles sont touchantes, ces amitiés ; ils sont émouvants, ces liens qui se nouent et se dénouent.
Mais il m'a été difficile de suivre le parcours de tous les personnages, trop nombreux (j'en ai compté treize cités en une page et demie) et dont on finit par perdre le fil.
Et pour ma part, quand il faut revenir maintes fois en arrière pour me souvenir de qui est qui, et qui est la mère de celle-ci, et avec qui habite celui-là… eh bien j'ai du mal.

Traduit par Sibel Kerem.
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