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Critique de Bouvy


Je commencerai par remercier Babelio et les éditions Rue de l'Echiquier de m'avoir confié cet ouvrage dans le cadre d'une opération masse critique.

Avant de commencer cette critique, je vais citer ma fille aînée : « Je suis une femme, et alors, je suis un homme comme les autres ».

L'ouvrage est court mais si dense. J'ai apprécié que l'autrice (ou auteure, je ne disais si on a déjà définit la féminisation de ce nom) ne se contente pas de nous parlé de l'égalité homme – femme mais aussi, pour étayer son livre, aborde aussi l'inégalité raciale, sociale. L'Egalité, grand principe inscrit en second lieu dans la devise si forte et dis bêle de la république française. Mais quand cette dernière est née, elle est née sous un passé de tradition patriarcale qui a donc relégué les femmes dans un rôle social de « maman », de « reproductrice » et non de pouvoir égalitaire avec les hommes, Qi, sans doute, se vantaient du succès de la révolution. Evidemment, la vie post révolution était fondée sur la monarchie absolue et le droit divin, qui ont toujours considéré la femme comme un être incapable de respecter les règles, notamment en offrant la pomme à Adam le mythe à la vie dure. Même plus tard, dans des révolutions comme la commune de Paris ou mai soixante-huit, au final, la femme n'a jamais été cette liberté guidant le peuple comme le tableau de Delacroix. Même si c'est elle qui porte le drapeau, les barricades sont masculines, la résistance est masculine, le sacrifice est masculin. Que serait donc l'histoire de l'humanité si nous avions fondé un monde matriarcale. J'ai aussi aimé le fait que souvent, pour tenter de rétablir l'égalité, ce sont les groupes majoritaires qui s'en occupe. Pour être certain que si nous atteignons un jour la parité home – femme, finalement, le mérite de la réussite sera tout de même masculin. C'est tellement ridicule que parfois, si ce n'était dramatique, ça en deviendrait comique. Pourquoi, dans un monde où on revendique l'égalité, crée t'on des catégories dominantes et dominées Ente les hommes et les femmes, nous ne devrions même pas parler de minorités, puisque nous représentons chanci-un cinquante pour-cents de l'humanité. Pour tenter de rétablir l'égalité, notre société crée la parité. En Belgique, par exemple, des lois impose qu'il faut un quota de moitié homme et moitié femme pour constituer des listes électorales. Et si, les électeurs n'ont élus que des hommes, on remplacera l'un d'entres eux par une femme pour qu'elle siège au collège échevinal (En Belgique, l'échevin est un adjoint au maire en France), ce qui n'est pas forcément démocratique. Ces loi, au final, ne servent pas l'égalité mais au contraire, creuse le fossé entre les hommes et les femmes car elles les renforcent au titre de personnes faibles. Bref, les combats pour une égalité absolues et sans condition sont loins d'être gagnés et ce livre nous le démontre à force d'arguments bien pesé. Je peux ajouter comme critique de cet ouvrage est qu'il n'emprunte pas les mots les plus simples, ce qui donne parfois l'impression, pour un essais consacré à l'égalité, qu'il ne doit pas être accessible à tous.

Mais le fond de cet ouvrage est absolument justifié mais combien d'année encore nous faudra t'il pour qu'un jour, l'égalité homme – femme ne sera plus une exception mais comme étant naturelle ?
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