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Critique de Tatooa


Bah, voilà, le Cavalier Senécal avec son "5150 Rue des Ormes" rejoint au panthéon des huis clos infernaux le Roi King et son "Misery", et la Reine Giebel et son "Les morsures de l'ombre".
Un bouquin inlâchable. Un style impeccable, une plongée en enfer et en folie lancinante, envoûtante.
Je ne suis arrivée à le lâcher qu'au début. Quand on se dit que, finalement, Beaulieu n'est pas si fou que ça, tant que Yannick semble rester le même. Sauf que ce n'est que le début, et peu à peu, la descente au sous-sol devient inéluctable, incontrôlable et carrément fascinante.

Si on n'éprouve que peu d'empathie et de compassion pour les personnages de Senécal, la force de ce roman réside dans la fascination morbide qu'on éprouve à côtoyer cette famille de dingues.
Car elle est cohérente, cette famille. Logique et soudée, à sa façon. Une façon de fous. Tellement cohérente qu'on comprend ce qu'il se passe pour l'otage malgré lui. C'est tellement bien fait que pour ma part, j'ai rien à dire de négatif sur ce bouquin, que j'ai fini en apnée...

Je peux pas dire que ce soit un coup de cœur tellement c'est tordu, mais c'est vraiment du grand art.
A réserver aux amateurs de plongées en eaux troubles très très profondes et noires...
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