AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Tristale


Jusqu'où la douleur de la perte peut entraîner un être humain? Très loin, vers des contrées obscures d'où il est très difficile de revenir.

Lorsque Bruno Hamel perd sa fille adorée, violée et tuée, son esprit bascule. le tueur ayant été arrêté, il ne pense plus qu'à venger la mort atroce de Jasmine. Il kidnappe " le monstre" à sa sortie du tribunal et s'enferme avec lui dans une maison isolée au bord d'un lac. Il a prévu de le garder 7 jours et de le tuer ensuite.
La police mets tout en oeuvre pour le retrouver mais Bruno a été prévoyant et ils vont avoir le plus grand mal à le localiser.

Que se passe-t-il pendant ces 7 jours? Des actes épouvantables qui vont mener Bruno aux portes de la folie.

Patrick Senécal a écrit ce livre en 2002, et un film a même été adapté en 2010. Nous le lisons en France depuis seulement 2018, mais il est toujours très actuel. Car qui peut dire comment il réagirait en perdant un être cher?
Supporterions nous de nous en remettre à la justice, sachant que celle ci peut être considérée comme injuste face à une mort atroce? Comment supporterions nous la douleur? Comment ne pas laisser la haine nous envahir? Et l'envie d'appliquer cette fameuse loi du talion:

"Mais si malheur arrive, tu paieras vie pour vie, oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure." "Si un homme frappe à mort un être humain, quel qu'il soit, il sera mis à mort. "

A travers l'histoire de Bruno, que sa douleur aveugle et rends presque fou, mais aussi avec le ressenti de ceux proches ou pas qui se sentent concernés par cette justice personnelle, Patrick Senécal nous offre divers points de vue. Et il est clair que chacun à sa façon de vivre une perte douloureuse.

Âmes sensibles abstenez vous de lire ce livre car il comporte bon nombre de scènes épouvantables . Pour les autres laissez vous emportez par la noirceur mais n'oubliez pas de revenir.
Commenter  J’apprécie          61



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}