1,2,3 BD ! Chez les libraires ! vous présente les BD coups de coeurs de Mathieu & Julie et la librairie L'Octobulle à Castres.
- Speedball de Florian Pige et Etienne Gerin chez Sarbacane
- Aliss par Patrick Senécal et Jeik Dion aux éditions Alire
- Forgotten Blade ; Scénarios : Toni Fejzula , Tze Chun ; Editeur : ANKAMA
1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture.
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La folie est un mot passe-partout utilisé pour qualifier quelque chose qu'on ne comprend pas.
- on peut être anti-violent et être fasciné par la violence, vous ne pensez pas ?
- C'est vrai.
[...]
- C'est exactement le cas de Bruno, poursuivit Sylvie. La toile représente bien ça, d'ailleurs : on montre que l'Homme est victime de la guerre, mais aussi que la guerre est faite par l'Homme. C'est ce que représente cette terrible tête de taureau, dans le tableau : l'être civilisé peut devenir un monstre.
C'est facile d'être un bien-pensant quand tout va bien dans sa vie ! C'est facile d'être humaniste quand on n'a pas connu la souffrance et le malheur
Sachez que l'enfer est partout et qu'il accueille deux classes de résidents : les démons et les damnés. La grande majorité des humains font partie de la seconde classe ; seuls les privilégiés [...] appartiennent à la première. Et en enfer, les démons ont tous les droits.
- [...]. Vous avez jamais eu envie de devenir prêtre ?
Mercure [le flic] eut une moue dubitative.
- Je ne suis pas sûr d'être croyant.
- Évidemment. Vous vous intéressez ben trop aux hommes pour croire en Dieu.
-C'était une... enfin, j'imagine qu'elle était très... cochonne ?
-À table ?
-Non, Chess, au lit...
-Je ne crois pas qu'elle mangeait au lit.
Il la ramena contre lui, déposa son visage au creux de son épaule et l'étreignait avec force, sans un mot, sans un cri, avec seulement une lente, longue et sifflante expiration. Il ne remarqua pas si elle était raide ou molle, chaude ou froide... Il remarqua seulement que, pour la première fois, sa fille ne répondait pas à ses caresses, ne le serrait pas contre elle comme à son habitude, ne gloussait pas de plaisir dans son cou... Pour la première fois, elle n'avait aucune réaction. Et de toutes les douleurs, ce fut le pire.
— Tu veux quoi, d'abord ?
— Je le sais pas !!
Et en crachant ces mots, Simon [16 ans] tend les mains vers son père en un geste de supplication, sur le point de fondre en larmes. Daniel sent bien qu'un début de chaleur lui remonte dans le ventre, qu'une frontière aussi mince qu'un soupir le sépare de l'empathie, que le levier de son amour profond vibre déjà pour actionner ses bras vers son fils, pour l'enlacer de toutes ses forces... mais il y a cette phrase prononcée par Simon, ces mots que l'homme d'affaires fier et conquérant n'aurait jamais cru entendre de son propre sang.
«Je veux pas être comme toi !»
Et cet aveu est plus fort que tout le reste. Au point que Daniel en arrive à ignorer l'appel à l'aide de son fils [...]
Daniel est toujours debout devant son ordinateur, le visage crispé, [...]. Il vient de goûter au pouvoir, au vrai. Il a avalée chaque bouchée de ce mets, et sur ses lèvres persiste maintenant une saveur d'immondices et de soufre.
Un arrière-goût putride qui, il le sait, ne quittera jamais plus sa langue souillée.
Non... Non, j'ai froid parce qu'il y a quelque chose d'immonde en moi, quelque chose d'insupportable, et cette chose me glace le corps, me glace le cœur, et elle me gèlera ainsi tant que je ne l'aurai pas expulsée de moi...