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Critique de Meygisan


Reka'a est une jeune gobeline destinée à mourir à petit feu comme tant d'autres culs verts prisonniers dans les mines de Se'Haal, condamnés par les hommes à être exterminés.
Reka'a perd tout, sa famille, son bras, son grand père et bientôt sa vie.
Mais c'est sans compter la rencontre improbable qu'elle va faire alors qu'elle fouille les entrailles de la terre à la recherche de filons de minerais, qui serviront à fabriquer encore plus d'armes pour la guerre que livrent les hommes face à toutes les anciennes races.
Tandis qu'elle perd tout, le lien qui l'unit à la créature, qu'elle nommera "Libre", se renforce chaque jour jusqu'à une symbiose si poussée que leurs esprits et leurs vies sont inexorablement liés.
Dans cet enfer,la jeune gobeline trouvera un peu d'espoir en la personne de la Mage, qui fait preuve d'une once d'humanité à l'égard des prisonniers, et qui permettra à Reka'a de monter sa révolte. Ce personnage incarne le petit espoir qui subsiste encore dans les hommes mais il est bien maigre au regard de ce qu'ils font subir aux autres races. C'est un constat bien sombre qui est fait là de l'être humain, capable des pires horreurs.
Ce tome sonne le cor du soulèvement des Culs verts. Et là où même les plus grands guerriers finissaient complètement amorphes dans leur geôle, une frêle gobeline, pas plus haute que trois pommes, prend la tête des prisonniers désormais libres de marcher sur le monde des hommes.
On a là un chouette épisode des Guerres d'Arran, marquant enfin le soulèvement des Orcs et Gobelins.
J'ai bien aimé le parallèle entre les humains qui exterminent les races anciennes et la jeune gobeline qui utilise une créature ancienne, jadis utilisée par les hommes pour la guerre, pour libérer son peuple.
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