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Critique de tchouk-tchouk-nougat


En Lombardie, le seigneur de Cambrionne possède une vaste mine dont il extrait le précieux métal servant à fabriquer armes et armures, très importantes en ces temps de guerres totales des humains contre les anciennes races. Et comme main-d'oeuvre le roi emploie des prisonniers orcs et gobelins soumis à sa volonté grâce au potion de sa mage.

Un tome d'orcs et gobelins qui s'inscrit dans les guerres d'Arran. Les "culs verts" sont réduits en esclavage, enfermés dans des camps, exploités et exterminés. Cela rappelle les heures les plus sombres de l'histoire et c'est certainement voulu.
Notre personnage principale et une héroïne, une gobeline. C'est assez rare pour le souligner et pourtant il y a de la puissance chez cette demi-portion, manchote qui plus est. Elle n'est pas encore résignée à son sort, elle cherche le moyen de s'en sortir. Et un jour, en explorant une galerie de mine pour trouver un gisement et espérer gagner du pain pour son grand-père, elle trouve un oeuf. Ce qui va en sortir changera à jamais son destin.
Des sentiments assez forts donc dans cette histoire et une héroïne intéressante. le méchant roi humain est très caricatural, mais j'ai aimé le caractère plus nuancé de sa mage. Ce qu'elle doit faire pour son roi la repugne, par des moyens détournés elle essaie d'améliorer les choses sans y parvenir. Contrairement à Reeka, elle ne va pas réussir à dépasser sa condition pour se libérer.
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