>
Critique de claire50
14 juin 1941, Lituanie.
Lina, 15 ans, a devant elle un avenir prometteur grâce à ses talents de dessinatrice, quand elle, sa mère et son frère Jonas sont arrêtés par la police secrète sovietique ( NKVD) et déportés dans des wagons à bestiaux surchargés , sans nourriture, sans intimité, sans hygiène . Son père, doyen de l'université est quant à lui dans un autre train, vers une autre destination. Au moment de se séparer celui-ci tente de redonner confiance à Lina en lui disant" avec tes dessins tu peux m'aider à te retrouver je saurai que c'est toi" ".
"Au départ du train il y a un prêtre et " tandis que notre train commençait à s'éloigner, (il) l'aspergea en faisant le signe de croix. Il administrait les derniers sacrements".
Ils sont tout d'abord déportés vers l'Altaï après 6 horribles semaines de voyage :"On nous assigna une hutte miteuse, tout au long de l'exploitation (avec) deux ou trois gamelles crasseuses, une paillasse posée le long du mur (et) en guise de fenêtres deux minuscules carreaux faits de morceaux de verre maintenus par du mastic. (...) Nous nous trouvions dans un kolkhoze une ferme agricole collective et j'étais vouée à cultiver des betteraves". Des jours de privation, d'humiliation, sans nouvelles de son père avant d'être à nouveau déportés vers le Pôle Nord où la survie va encore être plus dure.
C'est un roman bouleversant et on n'en ressort pas indemne. Comment en effet ne pas être bouleversée par ce qui arrive aux personnages du roman , qui même s'il est fictif s'appuit énormément sur L Histoire et l'histoire personnelle de l'auteur . Comment ne pas être émue par Lina, qui, grâce à ses dessins, et à l'instar de Munch qu'elle admire, lui permet de pousser ses propres cris... de haine, de rage, de peur, d'espoir, d'amour, d'humanité.
La couverture est magnifique et les cartes au début du roman nous livrent l'étendue de l'enfer de Lina en terme de distances mais aussi de temps.
Lina, 15 ans, a devant elle un avenir prometteur grâce à ses talents de dessinatrice, quand elle, sa mère et son frère Jonas sont arrêtés par la police secrète sovietique ( NKVD) et déportés dans des wagons à bestiaux surchargés , sans nourriture, sans intimité, sans hygiène . Son père, doyen de l'université est quant à lui dans un autre train, vers une autre destination. Au moment de se séparer celui-ci tente de redonner confiance à Lina en lui disant" avec tes dessins tu peux m'aider à te retrouver je saurai que c'est toi" ".
"Au départ du train il y a un prêtre et " tandis que notre train commençait à s'éloigner, (il) l'aspergea en faisant le signe de croix. Il administrait les derniers sacrements".
Ils sont tout d'abord déportés vers l'Altaï après 6 horribles semaines de voyage :"On nous assigna une hutte miteuse, tout au long de l'exploitation (avec) deux ou trois gamelles crasseuses, une paillasse posée le long du mur (et) en guise de fenêtres deux minuscules carreaux faits de morceaux de verre maintenus par du mastic. (...) Nous nous trouvions dans un kolkhoze une ferme agricole collective et j'étais vouée à cultiver des betteraves". Des jours de privation, d'humiliation, sans nouvelles de son père avant d'être à nouveau déportés vers le Pôle Nord où la survie va encore être plus dure.
C'est un roman bouleversant et on n'en ressort pas indemne. Comment en effet ne pas être bouleversée par ce qui arrive aux personnages du roman , qui même s'il est fictif s'appuit énormément sur L Histoire et l'histoire personnelle de l'auteur . Comment ne pas être émue par Lina, qui, grâce à ses dessins, et à l'instar de Munch qu'elle admire, lui permet de pousser ses propres cris... de haine, de rage, de peur, d'espoir, d'amour, d'humanité.
La couverture est magnifique et les cartes au début du roman nous livrent l'étendue de l'enfer de Lina en terme de distances mais aussi de temps.
